La 9e édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) s'est clôturée mercredi soir au théâtre de verdure Hasni-Chakroun d'Oran, en présence du commissaire du Festival, Ibrahim Seddiki, des autorités locales et d'une pléiade d'artistes et comédiens arabes. La cérémonie de clôture de ce festival organisé du 22 au 29 juillet, a été marquée par l'annonce des lauréats des compétitions longs et courts métrages et documentaires. Quatorze pays arabes ont participé à cette édition avec 24 longs et courts métrages et 10 documentaires. Cette édition dont l'ouverture s'est faite au Théâtre régional d'Oran «Abdelkader Alloula» a vu la participation d'une belle brochette d'artistes arabes, venus d'Egypte, de Syrie et du Liban dont Farouk El Fichaoui, Ayman Zidane et Pamela El Kik. Au terme de cette manifestation, le long-métrage égyptien «Nawara» de la réalisatrice Hala Khalil et le court métrage égyptien «Chaud et sec en été» de Chérif Al Bandari ont décroché le Wihr d'Or au cours de cette soirée. «Nawara» de Hala Khalil reproduit les rebondissements de ce qui est appelé «Printemps arabe » dans la société égyptienne, décrivant la vie quotidienne d'une fille vivant dans un quartier pauvre et marginalisé. Le film en question raconte l'histoire de Nawara qui peine chaque jour à trouver de l'eau propre dans le bidonville où elle vit avec sa grand-mère. Elle travaille comme domestique dans la villa d'un ancien haut responsable de l'état devenu député. Il fait partie de ce qu'on appelle la nouvelle classe. Deux univers s'affrontent. Le court-métrage égyptien « Chaud et sec en été » de Chérif Al Bandari, quant à lui, raconte l'histoire d'une rencontre au centre du Caire entre deux personnes qui ne se connaissaient pas. Une rencontre qui va bouleverser leur vie. Le prix spécial du Jury pour la catégorie Long-métrage, présidé par Mohamed Malas (Syrie) a été attribué au long-métrage marocain «A mile in muy Shoes» de Said Khallaf. La Mention spéciale du jury a, été attribuée au film iraquien « Le silence du berger » de Raad Mechatet. Le prix du meilleur scénario dans la catégorie long-métrages est revenu au film syrien « En attendant l'automne » de Joud Said tandis que le prix de la meilleure réalisation est revenu à Lotfi Bouchouchi (Algérie) pour son film « Le Puits ». Le prix de la meilleure actrice a été attribué à l'actrice égyptienne Manna Chalabi et celui du meilleur acteur au Libanais, Alan Saada pour son rôle dans « Kteer Kbir ». Le prix Prix spécial du jury dans la catégorie court-métrages est revenu au film « Kindil el bahr » de Damien Ounouri (Algérie), enfin la mention spéciale du jury est revenue au film «Ghasra» de Jamil Najjar (Tunisie). Concernant la catégorie «Films documentaires», le grand prix du Wihr d'Or a été attribué au documentaire : «Fi rassi rond point» de Hassen Ferhani (Algérie) et celui du spécial du Jury au film «Nous ne serons jamais des enfants » de Mahmoud Sleemane (Egypte). Notons que le réalisateur algérien Merzak allouache et l'acteur et réalisateur syrien, Aymen Zidan ont pour leur part été honorés pour leurs parcours lors de cette cérémonie de clôture. Palmarès du 9e Festival international du film arabe d'Oran Longs- métrages : 1- Wihr d'or, grand prix : «Nawara» de Halla Khalil (Egypte) 2- Prix spécial du jury : «A mile in my shoes» de Said Khallaf (Maroc) 4- Prix du meilleur scénario : Joud Said pour «En attendant l'automne» (Syrie) 3- Prix du meilleur réalisateur : Lotfi Bouchouchi pour «Le puits» (Algérie) 4- Prix de la meilleure actrice : Manaa Shalaby pour son rôle dans «Nawara» (Egypte) 5- Prix du meilleur acteur : Alan Saada pour son rôle dans «Kteer Kbir» (Liban) 6- Mention spéciale du jury : «Le silence du berger» de Raad Mechatet Courts- métrages : 1- Wihdr d'or, grand prix : «Chaud et sec en été» de Hicham El Bandary (Egypte) 2- Prix spécial du jury : «Kindil el bahr» de Damien Ounouri (Algérie) 3- Mention spéciale du jury pour Ghasra» de Jamil Najjar (Tunisie) Documentaires : 1- Wihr d'or, grand prix : «Fi rassi rond point» de Hassen Ferhani (Algérie) 2- Prix spécial du jury : «Nous ne serons jamais des enfants» de Mahmoud Sleemane (Egypte)