C'est l'un des derniers athlètes à faire son entrée dans ces JO. Larbi Bouraâda qui inaugure sa première participation à des JO. Il vient de concrétiser hier son objectif « être parmi les géants de l'athlétisme et du décathlon qui sont présents ici à Rio» , disait il à un confrère de la presse nationale présent à Rio, et d'ajouter « battre le record africain du décathlon que je détiens.» Et hier matin, Larbi Bouraâda a surpris ses poursuivants en réalisant le meilleur temps sur les 100 mères en l'occurrence 10''75. Il faut rappeler que l'an passé à la même période août 2015, lors des championnats du monde d'athlétisme à Pékin, il décrochait la 5e place du décathlon avec un total de 8 461 points, soit un nouveau record d'Afrique qui était détenu par le Sud-Africain Willem Coertzen avec 8 398 points. Il avait signé ses meilleures performances de la saison dans cinq épreuves : le 100 m avec un temps de 10.83, le lancer de poids avec un jet à 13,73 m, le saut à la hauteur avec un saut de 2,07 m, le 400 m avec un temps de 47,60 m et le 1 500 m avec un chrono de 4 :16 : 61. Aujourd'hui, c'est une autre bouffée d'oxygène qui alimente notre athlétisme. Par ailleurs, souvenez-vous de ce nom Shaunae Millernelle, est la Bahamienne. Elle a arraché sa médiale d'or d'une manière tout à fait originale. Elle a surpris son monde et privé à la fois l'Américaine Allyson Felix de devenir la première athlète féminine à remporter cinq médailles d'or olympiques. La méthode ou la manière, utilisée n'est pas pour un plongeon sur la ligne d'arrivée, ce qui lui a permis d'ailleurs de remporter ce lundi soir en finale le 400 m. Voilà un mode opératoire qui fera date et qui marquera à tout jamais ces JO de Rio-2016. « C'était juste une réaction sur le moment. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé en fait, mon esprit a fait le vide et je me suis retrouvée par terre... Je n'avais jamais fait ça avant» , a assuré cette jeune femme de 22 ans, qui a fait honneur à son statut de porte-drapeau des Bahamas. « C'était juste une réaction sur le moment. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé en fait, mon esprit a fait le vide et je me suis retrouvée par terre. Je ne savais pas si j'avais gagné.» « C'est l'anniversaire de mon père qui fut entraîneur et son grand-oncle a couru le tour de piste aux Jeux de Mexico en 1968. Felix devenue l'Américaine la plus médaillée aux Jeux olympiques en athlétisme. D'une discipline à une autre, le climat n'est pas le même, ainsi le judoka égyptien Islam El Shehaby Rechercher El Shehaby a été renvoyé des Jeux olympiques de Rio pour avoir refusé de serrer la main d'un adversaire, l'Israélien Or Sasson. La réaction du Comité international olympique (CIO) a estimé que sa conduite est « contraire à l'esprit d'amitié incarné par les valeurs qu'il a toujours prônées. « Sur l'autre affiche, c'est la fin de la belle aventure olympique des handballeuses angolaises qui se sont inclinées en quart de finale face à la Russie. Par ailleurs, sur le 10 km en eau libre, le Tunisien Oussama Mellouli a perdu son titre olympique. Chez nos représentants et dans la catégorie des +105 kg, l'Algérien Walid Bidani a pris la 13e place du classement avec un poids total soulevé de 410 kg. Et dans les -98 kg, l'Algérien Hamza Haloui s'est fait lui aussi éliminé dès qualifications face au Bulgare Elis Guri. L'Afrique n'a encore décroché aucune médaille dans les épreuves de lutte. Le dopage est de retour sur le terrain L'athlète bulgare Silvia Danekova, spécialiste du 3 000 m steeple, a reconnu vendredi 12 août avoir été contrôlée positive lors d'un test anti-dopage aux Jeux olympiques de Rio, alors qu'une nageuse chinoise a également été épinglée pour dopage. « Nous avons appris que mon quatrième test est positif. Le choc pour moi est incroyable», a indiqué à la télévision publique bulgare BNT la sportive de 33 ans, temporairement suspendue dans l'attente de l'examen de l'échantillon B et qui a regagné son pays. Selon la chaîne, elle a été testée positive à l'EPO. Les JO de Rio ressembleraient à un terrain d'exploration. Derrière ces différentes courses qui créent de l'animation sportives, on décèle des faits qui secouent le monde sportif. Enfin côté français, ce n'est pas la belle lune « décidément, chacun y va de son coup de gueule au sein de la natation française» , écrit un confrère de la presse étrangère. Ce journal rapporte les déclarations de la nageuse française : « Dernier en date, celui de Charlotte Bonnet, éliminée mercredi 10 août en demi-finales du 100 m nage libre des JO de Rio. Selon la nageuse de 21 ans, « les critères de sélection pour ces Jeux ont été durs. Après ça, ils (la fédération) ont repêché quand même certaines personnes. Mais nous, sur des relais filles, on a aucune remplaçante, regrette-t-elle. C'est un peu mon coup de gueule.» Elle n'est pas la seule a cracher sa vérité, « le même jour, l'ancien nageur Alain Bernard a aussi chargé la Fédération française de natation. Le consultant de Canal Plus pour les Jeux de Rio est revenu longuement sur l'imbroglio autour de Yannick Agnel, dont la cause de son absence au sein du relais 4x200 m libre mardi – éliminé en séries – n'est toujours pas bien claire deux jours plus tard (Malade ? Ecarté ? Abandon ?)» « Quand tu vois qu'ils (la fédération) ont envoyé un texto à 1h du matin à Damien Joly pour lui dire qu'il courrait le lendemain matin (à la place de Yannick Agnel)... déplore Alain Bernard pour 20 Minutes. On est dans l'amateurisme complet, et c'est ça qu'il faut dénoncer. Quand t'as pas de capitaine, ton bateau part à la dérive et ça fait depuis je ne sais pas combien de temps. Et je ne suis pas le seul à le penser.» Une autre athlète confiera « les vrais chefs assument et protègent. Là, il n'y a pas de vrais chefs j'ai l'impression. C'est géré d'une façon calamiteuse. J'espère que ça va permettre de faire bouger les choses.» Mardi, à chaud après leur élimination, les nageurs du relais 4x200 m libre (Pothain, Mallet, Bourelly, Joly) forfait. Bonne nouvelle pour les Fiji, « les rugbymen fidjiens sont entrés dans l'histoire de leur pays en lui apportant sa première médaille olympique, qui plus est en or, en écrasant en finale les septistes britanniques 43 à 7, jeudi à Rio. Ils étaient attendus, soumis à une immense pression, et ils l'ont fait ! Soixante ans après avoir envoyé leurs premiers athlètes aux JO de Melbourne.