L'ordre du jour du 3e et dernier jour des travaux du séminaire d'Oran pour la paix et la sécurité à huit clos, sous la présidence du commissaire du Conseil à la paix et la sécurité Africain Smaïl Chergui, a porté notamment sur l'évaluation du niveau de coopération entre les mécanismes des pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU «A3» (en l'occurrence l'Ethiopie, dont le mandat sera entamé en début d'année prochaine en remplacement de l'Angola, l'Egypte et le Sénégal). Lors de cette séance, les participants ont examiné la coordination entre les parties du mécanisme africain, le Conseil de paix et de sécurité en Afrique, selon le bilan de l'année 2016. En effet, les travaux du 4e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique clôturée hier ont porté sur l'évaluation de la coordination entre les mécanismes «A3» considérés comme «ligne de front» pour l'action diplomatique commune du continent africain au niveau des Nations unies. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra a souligné samedi dernier, lors de l'ouverture des travaux du séminaire, l'impératif d'activer le mécanisme A3 en tant que ligne de front de l'action diplomatique commune de l'Afrique au niveau de l'ONU pour une prise en compte des positions du Continent. Il a aussi mis en exergue l'importance de trouver des solutions africaines aux problèmes du Continent à appliquer en collaboration avec la communauté internationale et dans le cadre du respect des prérogatives des parties concernées. Ainsi, les partenaires africains et internationaux ont affirmé dimanche à Oran l'importance que revêt la question de la paix et de la sécurité comme «priorité» pour les Africains dans la réalisation des objectifs de développement, mettant en exergue la nécessité pour le continent de «jouer un rôle plus important sur la scène internationale». Les chefs de plusieurs délégations participant aux travaux de la deuxième journée du 4e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient depuis samedi à Oran, ont mis en exergue les efforts déployés par l'Union Africaine (UA) en matière du maintien et de renforcement de la paix à travers des mécanismes précis pour appuyer et soutenir les partenaires internationaux du continent. L'Afrique fait face sur le plan politique, économique et sécuritaire à «d'importants défis» sur lesquels on doit focaliser, a souligné le chef de la diplomatie tchadienne, indiquant que «la force du continent, qui compte plus d'un milliard de population, réside dans l'union de ses pays».