Le gardien de but international, Chamsedine Rahmani, souhaiterait quitter son club le MO Béjaïa en fin de saison après que cette formation ait pratiquement mis les deux pieds en Ligue deux algérienne de football, alors que ses dirigeants s'y opposent, donnant lieu à un bras de fer qui se profile déjà à l'horizon. Appelé pour la première fois en sélection nationale à l'occasion de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017) déroulée au Gabon après s'être illustré en Coupe de la Confédération africaine en contribuant grandement dans la qualification de son équipe en finale, Rahmani craint de perdre son statut d'international s'il venait à évoluer en étage inférieur, confie-t-on du côté du club béjaoui. Le natif d'Annaba, qui a prolongé de deux ans son contrat l'été dernier, est déjà courtisé par des gros bras du championnat de l'élite. Ces sollicitations l'ont encouragé davantage pour changer d'air afin d'éviter le purgatoire la saison prochaine. Mais la direction du MOB ne l'entend pas de cette oreille. Les responsables des «Crabes» n'ont guère l'intention de se séparer des services de leur portier, ajoute-t-on de même source. Le bras de fer entre les deux parties est enclenché, et cela s'est même répercuté sur le niveau du gardien de 26 ans, dont le rendement a sensiblement baissé ces derniers temps, estiment les spécialistes. Pas plus tard que mardi dernier, la responsabilité de Rahmani était engagée dans au moins deux des quatre buts qu'il a encaissés lors de la défaite des siens sur le terrain du MC Alger (4-1), dans le cadre de la mise à jour du championnat. Le portier du MOB est néanmoins convoqué pour le stage de la sélection algérienne des joueurs locaux que dirigera à partir de dimanche et pour la première fois le nouvel entraineur national, l'Espagnol, Lucas Alcaraz. Rahmani est également retenu sur la liste des 23 joueurs concernés par les jeux de la solidarité islamique programmés en mai prochain à Bakou (Azerbaijan).