Des enfants en bas âge traînés pour apitoyer, des mendiants qui accaparent les chaussées, un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur, notamment depuis l'arrivée des réfugiés subsahariens, syriens, maliens, nigériens auxquels s'ajoutent des autochtones qui se déguisent en réfugiés en brandissant des pancartes où il est inscrit «nous sommes des réfugiés» ou encore «une famille syrienne qui a besoin d'aide». Le problème de la mendicité ne cesse de s'accroître, prenant des proportions alarmantes au niveau de toutes les wilayas d'Algérie et plus spécialement dans la wilaya de Boumerdès. D'ailleurs, les gens ne savent plus qui est le vrai mendiant tellement c'est devenu un métier très rentable. En effet, des énerguménes démunis de toute conscience usent d'un stratagéme des plus condamnables car pour apitoyer les passants et leur soustraire de l'argent, ils se placent en plein milieu de la chaussée avec des enfants en bas âge pour mendier et ils savent les lieux où se placer tels l'entrée des Eucalyptus, l'autoroute vers Blida, l'autoroute vers Boudouaou, l'axe du barrage de sécurité de la route Réghaïa, l'entrée de Boumerdès, le centre ville de Bordj-Ménaiel, de Tizi-Ouzou, de Draâ Ben Khedda, de Boudouaou. Ces personnes exposent ces enfants à un véritable danger de mort, souvent dur des axes de grande circulation comme c'est le cas sur la RN5, la RN15 et la RN26 reliant l'autoroute Est-Oues. Des axes routiers dont l'important flux qui circule est en majorité composé de camions à gros tonnage, faisant des navettes entre la capitale et les ports du pays. L'Etat doit intervenir pour mettre fin à ce calvaire, les Algériens se trouvent noyés par le nombre de quémandeurs étrangers qui y surpasse à présent celui des mendiants algériens. Les migrants des deux sexes arpentent les ruelles des villes, des villages et ou ils se trouvent avec une manière propre à eux, celui de demander l'aumone, tasse en plastique à la main, ils sont là présents de tout âge, grands et petits. Avant les premiers migrants étaient des femmes et des gosses en bas âge, maintenant, ce sont des groupes de jeunes âgés entre vingt et trente ans, des personnes musclées bien habillées qui viennent en surnombre pour occuper le décor du paysage algérie. Ils sont là partout que ce soit à Boumerdès, Bouira, Dellys, Bordj-Ménaiel, Boudouaou, Reghaïa, Tizi Ouzou, Draâ Ben Khedda, Naciria, mais le comble dans tout cela est le fait qu'ils connaissent nos habitudes et nos mœurs étant donné qu'ils occupent de très bons matins l'entrée de nos cimetières en quête de mendicité. Avec l'augmentation du nombre de migrants, les mendiants algériens sont concurrencés en matiére de mendicité. Il n'y a, pour l'heure, aucun chiffre précis des mendiants dans nos villes, aucune statistique n'a été élaborée, mais l'on voit bien que le nombre de quémandeurs étrangers y surpasse à présent celui des mendiants algériens. Pour les migrants maliens, nigériens et autres, ils constatent que des ames charitables y mettent quelques pièces dans leurs tasses, ils s'empressent de les mettre dans leur poche. La plupart des mendiants algériens ou syriens se servent d'écriteau, à l'exemple de celles précisant l'achat de médicaments, de billets de transport ou de paiement d'un loyer, avant c'était des Syriens qui se postent à chaque intervalle des tronçons environnants de l'autoroute Est-Ouest et ou à chaque encombrement, elles s'approchent en tenant leurs bébés, des automobilistes leur demandant l'aumone. L Etat doit se pencher sur le cas de ces migrants afin d'eviter une catastrophe, car le phénomene prend de l'ampleur et personne ne peut prédire l'avenir en matière de situation catastrophique environnementale et de sécurité. Nul n'est à l'abri d'un malheur. C'est des migrants qui occupent les devantures de magasin et posent des cartons pour y s'allonger et même dormir à terre. En attendant de définir la responsabilité de chacun quant à la situation désastreuse de l'environnement dans la wilaya de Boumerdès, le danger demeure réel.