,Des étudiants de l'université 2 de Bouzaréah ont pris l'initiative de contacter La Nouvelle République, suivis quelques jours plus tard de quelques professeurs, dans le but de dénoncer certaines pratiques, portant préjudice à l'honorable temple du savoir. Les deux parties se sont concentrées sur le département de français, et plus particulièrement sur le chef de cette structure, qui cumule la fonction d'enseignant, de responsable administratif, et qui dans la même période est employé par un canal d'information par un média lourd, ce qui lui laisse peu de temps, de remplir convenablement ses obligations professionnelles, notamment vis-à-vis des étudiants préparant un Master dans la spécialité littérature générale, et comparée en français. Déjà lourdement pénalisés l'année dernière, puisqu'on les a obligés à recommencer l'année 2015/2016 à la suite de notes très mauvaises, que les étudiants estiment ne pas les mériter, et que des professeurs perçoivent comme étant extrêmement sévères, en observation que parmi les étudiants mal-notés, certains étaient évalués possédant un bon niveau. Les disciples protestataires qui ont refait l'année se voient refaire les mêmes modules, en dépit qu'ils soient envoyés vers une nouvelle spécialité, en remplacement de « théorie des textes littéraires ». Ces anomalies auraient poussé les environ 50 étudiants à abandonner la poursuite de leurs études. Cette année, selon les témoignages des principaux concernés, les abandons se poursuivront, si rien n'est fait pour rendre justice à toute une promotion qui se plaint de nombreux cours non assurés, par leurs professeurs, et ce durant toute l'année. Les protestations auprès du rectorat n'apportent aucun rectificatif, ni auprès du chef de département, qui en réalité est à la fois juge et partie dans les dysfonctionnements relevés par les étudiants, ce que confirment les professeurs, que nous avons entendu. L'instruction se limite à la distribution de polycopies tirées d'Internet, ou de sujets piochés sur la demande des enseignants dans les informations qu'on peut trouver dans Wikipédia, ne reste aux profs de l ‘enseignement supérieur en question, qu'à dispatcher les notes d'après ce qui est apprécié par «les pédagogues», autrement par le chef de cabinet du recteur, comme étant « un champ de souveraineté » des chargés de cours. Les recours auprès du chef de l'administration, du rectorat restent lettres mortes. Les étudiants subissent le diktat, ou abandonnent la poursuite des études. L'année dernière, ils étaient 50 environ à partir. Cette année, le même scénario à tendance à se répéter avec des cours non assurés par certains profs durant toute l'année, nous confient les étudiants. Cette année à la suite des examens passés, les étudiants ont été contraints d'aller en cours de rattrapage, sans prendre connaissance de leurs notes, dans certains modules pour évaluer le degré de leurs travaux. Les étudiants disent que : « dans ces conditions, nous sommes entièrement désorientés pour cibler les matières où nous sommes faibles, en prime, deux profs sur 11 ne font jamais de correction, nous avons même eu droit à un professeur de français, qui ne parle même pas la langue française. » L'absence de professeurs durant le programme annuel conduits certains d'entre-eux supposés partir en formation à compacter sur seul cours durant 6 heures, plusieurs modules. Les accumulations de fonction pour des raisons de gonflement de salaires, concernant les profs qui sont dans le même administrateurs, pénalisent en priorité les étudiants, lesquels sont confrontés à une absence de dialogues systématiques, face à leurs revendications, signalant les non assurances des cours, ou le non respect des horaires. Les étudiants qui devaient être officiellement en vacances sont donc programmés cette année, pour un rattrapage, alors que l'arrêt des cours était prévu fin avril 2017. La remise des examens a été faite par courir électronique (email) fin juin 2017. Cette décision de faire endurer des cours de rattrapage pendant les vacances, déconcerte disciples et parents, tout en posant de sérieux problèmes liés au transport, et à la sécurité, au sein d'un campus, où des jeunes étrangers habitant les alentours de l'université, entrent et sortent en empruntant le portail. Le service d'ordre ou la police sont impuissants face à ces individus imposant leur loi selon l'aveu du chef de cabinet du recteur. Plus dramatique dans le témoignage des disciples serait assurément cette gangrène de notre société qui a fini par contaminer un de nos temples du savoir. Pour décrocher le fameux master, mieux équivaudrait acquérir la «bénédiction» de certains professeurs, et plus spécialement du chef de département, qu'être bourré de connaissances. Des professeurs s'insurgent également contre l'administration : La menace de grève d'une partie des enseignants du département français, si les revendications à leurs doléances ne sont pas satisfaites, est sérieuse. Des profs ont pris la liberté de contacter La Nouvelle République pour apporter des éclaircissements aux déconvenues des étudiants, sans qu'il y eu au préalablement un arrangement avec les étudiants. Rencontrés dans les locaux du rectorat de l'université de Bouzareah, un rendez-vous a été convenu dans les locaux de notre quotidien. Les réclamations se résument exclusivement dans l'inexplicable comportement du chef de département H.A, jugé inacceptable, et incompatible avec l'esprit universitaire. Ces enseignants accusent vertement ce responsable de porter un grave préjudice à leur carrière et, en même temps, à l'avenir des étudiants, eux aussi victimes de ses agissements. Ils sont plus de 25 professeurs, maîtres de conférence, et maîtres-assistants à s'élever énergiquement contre la manière dont est géré ce département. ils lui reprochent d'y entretenir un climat exécrable, en d'usant de menaces et de graves intimidations pour « mater » toutes les formes de revendication. « A peine Installé en octobre 2015 à la tête de ce département, il a commencé à faire le ménage d'une manière abusive et inexpliquée. Les professeurs que nous avons reçu pour témoigner des nombreux dysfonctionnements, confirment les dires des étudiants qui se sont plaints de la nomination parmi le corps professoral d'enseignants incompétents, qui sont dans le même temps responsables administratifs. La directrice des études fait du favoritisme en faisant changer de groupe à des étudiants, ces transferts ne se font pas gratuitement, par contre cela se fait au détriment de la qualité de l'enseignement. Des professeurs prodiguant des cours de français possédant des diplômes en bonne et du forme, ne maîtrisent ni la langue française, ni la pédagogie indispensable à ce niveau de l'enseignement supérieur, ils seraient vraisemblablement parachutés. Les compétences parmi les enseignants dans diverses filières sont poussées à la démission, ou à la mise à l'écart, ce qui explique que les résultats peuvent être en dessous des objectifs de l'enseignement supérieur. Il nous ai signalé qu'il y aurait des détournements de travaux de recherche de magistère et de doctorat, sans lettre officielle de désistement de l'encadreur, ce qui procure une promotion dans la carrière qui remplace l'ancien encadreur, en résumé : «c'est le monde à l'envers» se désolent-ils. Les meilleurs étudiants sont bloqués dans leurs cursus universitaires, par l'administration pour des raisons de soutenance qui trainent ou dossiers, qui disparaissent dans les méandres administratives, ce qui pousse certains étudiants découragés à changer carrément de formation, ou pour les plus favorisés à s'exiler à l'étranger. Il y aurait une volonté de destruction du département «français», voire à court terme de parvenir à sa suppression pure et simple soutiennent les profs. Toute contestation par les enseignants pour dénoncer les abus de pouvoir, les intimidations, la violation de la déontologie, et les textes règlementaires par le chef de département de français, et son équipe, sont systématiquement punis par des retraits de primes de rendement, sans préavis et sans motifs valables. Le stage scientifique de courte durée est devenu un moyen de sanction par l'élimination des enseignants indociles, par le chef de département, alors que normalement, c'est au Comité scientifique du département qui classe par un système de notation les bénéficiaires. Des enquêtes furent sollicitées aux responsables pour étudier les recours, mais rien n'a été fait. La sourde oreille apparait dans la gestion comme modèle privilégié de l'administration. Monsieur le ministre devant ces graves révélations devrait dépêcher une commission d'enquête pour mettre un terme à pratiques déshonorantes qui tirent vers le bas la qualité de l'enseignement universitaire. Absentéisme, double ou triple fonction, marginalisation des compétences avérées, sectarismes, clientélismes, et médiocrité génèrent un climat de médiocrité de l'environnement préjudiciable au pole d'excellence recherché. Depuis deux ans, le chef de département affiche une animosité déclarée envers certains enseignants qui lui ont barré la route de ce poste en 2015. Depuis sa nomination, des décisions intempestives sont prises contre les enseignants et travailleurs du département. Il touche aux primes des enseignants qui posent ou se posent des questions. On a commencé à écrire au recteur et au doyen affirment les profs, mais il se trouve que le doyen réexpédie nos observations et nos doléances au chef de département, d'où la mise en action de représailles. Les principaux responsables se rejettent la balle, et les retours de manivelle reprennent en intensité. Même les plus anciens n'ont pas échappé à ces représailles. A.L, signataire d'une pétition le chef de département qui fut son élève ( à deux mois de la retraite) a été accusée d'abandon de poste. L'intervention du recteur a fini néanmoins par régler le problème. Cet homme a réussi a créer un réseau de complicité au niveau de l'administration. Il a eu l'appui de la vice-doyenne et du doyen pour dissoudre le Comité scientifique du département qui, pourtant venait juste d'être installé en octobre 2015. Le comité a été dissout le 04 décembre 2016, contrairement à la loi en vigueur, assurant une durée de vie de trois ans. Plusieurs pétitions ont été adressées au recteur, lesquelles sont restées sans suite. Face aux menaces et autres intimidations, certains enseignants se sont rétractés. Ce comité le gênait, notamment sa présidente qui respecte scrupuleusement la réglementation. Il bloque les étudiants en magister soit pour qu'ils changent leur encadreur et aussi les doctorants pour les mêmes motifs. Il menace ces derniers de sanctions de troisième degré. Ce qui nous motive, les profs intègres serait de sauver leur département, et d'aviser les autorités de tutelle, avant de recourir à la grève.