Les trente-deux communes de la wilaya de Boumerdès accusent un retard dans le developpement. Que ce soit dans la commune de Bordj-Ménaiel, Khémis El Khechna, Boudouaou, Hamadi, Dellys, Issers, Naciria, Chabet El Ameur, Si-Mustapha, Thénia et autres . Bordj-Menaiel perd son lustre d'antan et se clochardise au même titre que les autres localités de la wilaya de Boumerdés, cependant on constate que malgré les appels incessants du citoyen et les nombreux aricles parus dans la presse dénonçant la léthargie des responsables locaux, la population est contrainte de vivre dans un état déplorable. M. Madani Fouatih Abderahmane Wali de la wilaya de Boumerdés ne veut plus que le laisser-aller perdure dans les communes dont il en a charge. Prenant exemple de Bordj-Menaiel, cette ville considérée jadis comme la cité du bien-vivre, celle que l'on surnomme la localité des coquelicots ne cesse de voir son image de marque amochée, il fut un temps ou elle faisait pourtant le bonheur et la fierté de ses habitants, de par sa quiétude, sa convivialité, sa propreté, ses aires de distraction et de loisirs, la beauté de son environnement, de ses immeubles et la disponibilité des structures publiques, sportives, culturelles, éducatives et économiques. Toute cette richesse ne subsiste que dans la mémoire encore fraîche des vieux ménailis qui regrettent les années fastes de leur ville tant aimée, Bordj-Ménaiel n'offre plus, en effet cette image de coquette, et sombre actuellement dans une clochardisation et une dégradation programmées. Il ne se passe un jour sans que les appels incessants du citoyen sur la situation du laisser-aller qui caractérise la gestion des routes ou à chaque hallebardes, chaque averse, transforment le réseau routier de la commune de Bordj-Ménaiel en torrents boueux et met au jour une pléthore de crevasses et de nids de poules. Le délabrement de la plupart des axes routiers en piteux état et accidentés sont autant de facteurs de vulnérabilité concourant activement à les rendre impraticables- Aussi la ville de Bordj-Menaiel est devenue une ville sale et aucune solution n'a été entreprise pour le ramassage des ordures, c'est une ville qui ne sait plus comment faire de ses ordures qui envahissent tous les espaces, le cadre de vie et l'environnement, de maniére générale, y est de plus en plus dégradé. Les ordures ménagéres s'entassent à chaque coin de rue comme si chaque quartier posséde sa propre décharge étant donné que les citoyens se débarrassent de leurs ordures en les abandonnant un peu partout, d'autres procédent à l'incinération de leurs ordures- le service de ramassage des ordures n'est plus assuré pour la ville des coquelicots à cause d'un manque de matériel roulant, tous les véhicules camions bennes-tasseuses et autres sont en panne, «selon les dires d'un responsable nouveau élu au niveau de l'APC de Bordj-Menaiel. Bordj-Ménaiel est une localité en quête de developpement, c'est une ville qui souffre de mille maux, vous pouvez l'appeler Douar, Village , Dechra plutôt que ville, les citoyens sont livrés à eux-même face à l'indifférence totale des autorités locales qui ferment les yeux sur cette situation chaotique qui dure depuis longtemps. L'état environnemental de cette localité continue de faire parler de lui car partout ou le simple visiteur passe, son regard est agressé par un environnement en piteux état, surtout à l'entrée Est ou l'APC n'a pas trouvé mieux que de jeter les ordures ménagéres dans un parc servant de fourriere automobile et qui dégage à longueur de journée des odeurs polluantes nauséabondes. La nouvelle Assemblée n'a pas eu d'autre choix que de procéder au plus pressé étant donné et comme nous l'avons signalé auparavant que le parc roulant est défectueux et même inexistant. Aussi le boulevard colonel Amirouche qui autrefois était un lieu de rencontres, illustre cette situation de laisser-aller, c'est l'abandon général de la part des autorités locales- L'état est incapable de faire respecter la loi devant l'ampleur que prend quotidiennement le marché anarchique de l'informel et demeure impuissant.La raison, c'est qu'on a laissé faire et on ne sait pas par ou commencer, ajouter à cela le laxisme par moments- c'est l'aveu de chaque citoyen. On n'a rien fait pour stopper cette anarchie, on ferme les yeux sous prétexte qu'il n'y a pas suffisamment de moyens materiels et humains en matiére d'hygiéne et de sécurité. De toute les façons, donnons un peu de temps à cette nouvelle APC recemment élue pour voir plus clair en matiére de changement...