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Senteurs d'espoir et de soldarité
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 01 - 2018

Le premier Yennayer officiellement célébré en Algérie est certes passé, mais tout le monde en parle encore, tant que cet événement national a apporté comme enseignements et rapprochement de la composante humaine algérienne. Les senteurs de la fête de l'espoir et de la solidarité sont persistentes. Il faut dire que «rarement, événement national n'a été aussi riche en émotions que la célébration de ce Yennayer».
Placées sous l'égide du président de la République Abdelaziz Bouteflika, sa préparation et sa célébration ont été suivies par l'ensemble des 48 wilayas d'Algérie à l'image de Annaba où a séjourné ce dernier jeudi Si El Hachemi Assad, haut-commissaire à l'amazighité. Il répondait à l'invitation que lui avait adressée le wali d'Annaba Mohamed Salamani. A cet événement, ont participé toutes les autorités locales civiles et militaires. Personnes âgées et handicapées, enfants, hommes et femmes de culture, d'art et d''histoire, tous étaient venus en nombre. Ils s'étaient pressés à l'exposition artisanale organisée par le Centre des loisirs scientifiques avant de rejoindre le centre pour personnes âgées et assister à la remise d'un don de la wilaya composé de 12 tricycles pour handicapés. Dans cette structure décentralisée du ministère de la Solidarité à la cité Plaine Ouest, l'ambiance a été véritablement festive. Elle l'a été davantage au Théâtre Azzedine Medjoubi lors de la cérémonie de remise de six ambulances neuves acquises par la wilaya pour être offertes à six polycliniques. Les festivités de ce 1er Yenayer officiel ne s'arrêteront pas à ce niveau. Elles se sont poursuivies dans la salle de spectacle du TRA où il faut le souligner, les décideurs doivent revoir la confection des fauteuils spectateurs. S'y installer l'espace de quelques minutes seulement équivaut à une véritable torture. D'où cette tendance des citoyens à fuir les lieux à peine entrer. Il reste que pour marquer de leur présence ce jour de l'an amazigh, beaucoup se sont sacrifiés. Au programme, de nombreuses troupes et associations culturelles locales et d'autres venues de Tizi-Ouzou, Tamanrasset et Illizi. Ce qui a permis de mieux faire connaître le nouvel an amazigh ou Yenayer fête symbolisant, pour les uns, la paix et la générosité. Pour les autres, Yenayer est l'ombre tutélaire d'un espace-creuset pour les retrouvailles qui se dessinent et prennent forme dans l'espace et dans le temps. C'est aussi le témoin d'une tradition pluriséculaire, articulant les anneaux de la mémoire, organisant les bases du présent traçant les chemins d'avenir. On l'interprète comme représentant un facteur d'espoir, de solidarité et d'amitié car il consolide les liens séculaires entre la composante humaine de tout le peuple algérien. D'autant plus que depuis quelques années, la langue amazigh est langue nationale. La fête a été bien préparée par la wilaya et par les familles annabies. Ce que prouve, ces derniers jours, la fébrilité ayant caractérisé le marché couvert, celui El Hattab et ceux d'Oued Eddeheb et du 8 mai 45. Ils ont été pris d'assaut pour l'achat du nécessaire à la préparation des plats traditionnels. La chakhchoukha le plat local préféré des Annabis et le couscous sont incontournables dans tout événement traditionnel à l'exemple de Yenayer. Il y a aussi la trida avec sa viande ovine qui garnit les tables familiales. Au plan animation, Yenayer n'est pas passé inaperçu cette année d'autant qu'il a été déclaré journée chômée et payée. Des associations culturelles étaient de la partie. Elles se sont signalées au moyen de banderoles annonçant l'organisation de rencontres culturelles et musicales. Chacun a pris connaissance de ce qu'est Yenayer dont nous fêtons le 2 968e anniversaire. Il marque le jour de l'an du calendrier agraire utilisé, comme on le sait, depuis l'antiquité par les Imazighens. Il intervient en décalage de 13 jours par rapport au calendrier grégorien. Il est considéré comme la plus ancienne fête de l'histoire du Maghreb. Le calendrier amazigh a pris naissance en l'an 950 av. J.-C., lors de l'accession du guerrier amazigh Cecnaq au trône en Egypte où il fonda alors la 22e dynastie pharaonique. Cette première célébration officielle en Algérie coïncide avec le vendredi jour de prière et de recueillement. Jour aussi, où les familles partagent traditionnellement un dîner à base de couscous riche en poulet et viande ovine de préférence (Imensi Yenayer). Le dîner doit être copieux pour symboliser l'abondance que l'on souhaite à chacun pour la nouvelle année. A Annaba, comme dans toutes les régions du pays, l'on ne déroge pas à la règle de la culture amazigh à travers les festivités de Yenayer que l'on entame toujours par de la gastronomie. Les femmes préparent la fête en commençant par le grand nettoyage et la décoration de leur intérieur. La journée est aussi dédiée aux enfants pour faire la cueillette des fleurs du bonheur et de l'espoir. La fête se poursuivra par les évocations faites d'histoire et de légendes. C'est dire que le Nouvel An amazigh est plus qu'une date : c'est un symbole, une tradition, une histoire, une identité, une fête, un repère et une mémoire pour tous les Algériens. Ce 1er Yenayer officiel 2968 est une année probante dans la consolidation des droits, des libertés et de la dignité des Algériens. Tous sont appelés aujourd'hui à unir leurs efforts afin de préserver nos racines, notre unité, notre histoire, notre langue et notre identité. Elles forment les composantes essentielles de notre appartenance à l'Algérie

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