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«On habitera mais on ne trouvera pas quoi manger»
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 03 - 2018

Le peu de temps accordé à Souhila El Hachemi s'avère restrictif par rapport aux sujets traités. Celui de ce 26 mars 2018 nous a laissé sur notre faim. Tous ceux qui ont lien avec l'exploitation ou la production agricole sont restés sur leurs faim.
Connaissant d'abord l'homme qu'est le Pr. Fouad Chahat et ses positions claires et sans détour, honnêteté scientifique et montagnarde du Ouarsenis, il allait apporter un plus pour l'humanité dont fait partie la société algérienne. Même notre consœur, que l'on salue au passage, s'est alignée sur le fond de ses interventions. Dans l'une de ses questions de rebond, elle a laissé entendre que l'on est en train de couper la branche sur laquelle on est assis. On a retenu que la surface agricole utile s'amenuise de jour en jour. Ndlr les walis ont le libre pouvoir discrétionnaire de décider des attributions des terres et de «leur détournement» de leur vocation. Certains DSA compromis dans des affaires scabreuses dont le dossier est sous le coude des walis se taisent et se terrent, laissant libre cours aux décisions intempestives et agressives. Cette surface agricole utile qui est estimée à 8,5 millions d'hectares est agressée chaque jour que Dieu fait, normalement on doit mettre l'horloge du compte à rebours sur tous les écrans de télévision en haut et chaque jour on retire les surfaces requisitionnées par les walis. C'est une procédure simple avec laquelle ils agissent : il élargissent à chaque nécessité les PDAU plans directeurs d'aménagement urbain ensuite, ils établissent des POS plans d'occupation au sol et bonjour les dégâts. Cet arsenal technique devient l'arme fatale pour exproprier les terres agricole et les détourner de leurs fonctions initiales. Pour le professeur Fouad Chahat, l'avenir de l'agriculture et de la sécurité alimentaire du pays continuent d'inquiéter. Il y va de la souveraineté nationale. Lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III, il estime de protéger le patrimoine agricole. Il estime que ce dernier est insuffisant pour répondre aux besoins de la nation et il recommande l'introduction des nouvelles techniques culturales intensives. A un certain moment, il fera remarquer indirectement qu'entre le discours officiel et ambiant, mais dans la réalité il dira : «Les agressions contre les terres agricoles sont monnaie courante.» Il évoquera le cas flagrant de la Mitidja des tentatives courantes et soutenue de vouloir détourner les terres nourricières à des fins urbanistiques pour développer des infrastructures aux alentours des villes de cette plaine. Il n'a cité que la Mitidja alors que la plaine du Chélif connaît la même chose comme celle de la Soummam, de la Tafna ou de la plaine du Seybouse. Toutes les terres nourricières sont victimes des agressions urbanistiques. «Si, souligne-t-il, à divers niveau de responsabilité la protection des superficies agricoles est un principe communément admis, dans la pratique, note-t-il, les méthodes permettant d'assurer cette protection sont floues, insuffisantes et pas respectées «à tous les niveaux» par les autorités administratives, en particulier». Les exemples «évidents» de détournement de terres agricoles le sont, explique-t-il, à proximité des grands ensembles urbains, où dans une «démarche de facilité», on s'approprie un espace non occupé par le béton «pour le bétonner». Des mises en valeurs réalisées dans les régions du sud du pays, notamment en zones sahariennes, le professeur Chahat tient à préciser que le capital qui y est le plus précieux n'est pas la terre mais l'eau. A cet effet, il tient à prévenir que les importantes nappes aquifères utilisées pour l'irrigation ne sont pas renouvelables, ou alors «très faiblement», ce qui nécessite de les utiliser rationnellement. Fin de citation. Historique du changement du monde rural au monde citadin Durant la colonisation de l'Algérie par la France après la percée des croisades, les terres les plus fertiles furent alors expropriées aux autochtones au profit des colons. Cela durera jusqu'au lendemain de l'indépendance. D'ailleurs ce sont les paysans spoliés de leurs terres qui ont fait grossir les rangs de l'ALN. Il ne leur restait que de petits lopins vivriers dans des zones de montagnes. Après le départ des colons, les terres sont restées en jachère. La question des biens vacants n'a été réglée qu'avec une loi que feu Benbella avait réglé. Pour que ces terres arables à fort potentiel productif soient remises en production. Les domaines autogérés muent rapidement pour un nouveau statut de domaine agricole socialiste avec des comités de gestion etc., ce fut la formule idoine pour combler le vide laissé par les colons qui avaient droit de rester et d'exploiter les terres qu'ils exploitaient depuis l'avènement de la loi Warnier d'expropriation et de francisation des terres musulmanes. Ce n'est pas le côté algérien qui n'a pas respecté les termes des accords d'Evian mais la fuite des tous les colons à cause des actes commis par les ultras de l'OAS et de la répression de vengeance. Ces terres dites du domaine privé de l'Etat n'ont été encadrées que par la loi 10/03 du mois d'août 2010.

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