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En société et dans la vie professionnelle
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 05 - 2018

En ce 21e siècle qui s'annonce difficile pour l'acquisition de l'oral et de l'écrit d'une langue, les apprenants se tournent vers une diversité de méthodes dites modernes qui leur assurent une meilleure assimilation possible qui leur permet de mieux communiquer, balayant d'un revers de main les difficultés immenses à surmonter pour arriver au stade de l'expression effective entre différents partenaires qui éprouvent le besoin de se comprendre dans la même langue.
La parole et l'écrit
Deux modes de communication fondés chacun sur un ensemble de compétences d'expression qui laissent supposer des apprentissages méthodiques suivant un programme rigoureusement suivi. En ce 21ème siècle qui s'annonce difficile pour l'acquisition de l'oral et de l'écrit d'une langue, les apprenants se tournent vers une diversité de méthodes dites modernes qui leur assurent une meilleure assimilation possible qui leur permet de mieux communiquer, balayant d'un revers de main les difficultés immenses à surmonter pour arriver au stade de l'expression effective entre différents partenaires qui éprouvent le besoin de se comprendre dans la même langue.
Pour une maîtrise de la parole
Il faut des bases solides et posséder des éléments linguistiques élémentaires : conjugaison, orthographe, grammaire, vocabulaire. Ce n'est pas en une période de quelques mois qu'on les acquiert, et ceci est valable pour toutes les langues. La seule différence est entre les langues difficiles et les langues plus faciles mais les exigences sont les mêmes pour toutes celles qui nous sont étrangères. Cependant, une nuance importante, il est facile d'apprendre une autre langue pour quelqu'un qui en a la maîtrise d'une ou de deux dans lesquelles il excelle oralement et par écrit. Une autre remarque importante : on ne possède réellement une langue que si on en a la maîtrise sur le plan oral et écrit. A moins de la parler au quotidien avec des partenaires qui acceptent de communiquer sans discontinuer, on ne peut acquérir une langue uniquement dans sa forme orale.
Pour une pratique aisée de la parole, il faut des conditions au départ. Jadis la parole était l'affaire des artisans du langage oral des plus anciens qui maniaient à la perfection la langue. On veut parler des langues uniquement parlées du temps de la colonisation : l'arabe parlé et le kabyle pour lesquels les connaisseurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour relever le niveau. Les plus chevronnés d'entre eux se rencontraient pour échanger dans un langage, parfois ils se livraient à de véritables joutes oratoires dans une rencontre de haut niveau ; ils travaillaient quotidiennement la langue, la versifiaient de manière à la rendre plus expressive en intégrant des images de style comme les non dits, les métaphores, les paraboles, les comparaisons. C'est dans ces langues travaillées que l'on composait de la belle poésie engagée et des fables qui servaient à relater des faits patriotiques. Un auteur anonyme a même traduit en kabyle relevé et en un plus de trois cents vers la sourate « Sidna YOUCEF ».
Développer sa compétence d'écoute
Ceci pour retenir les phonèmes, les identifier pour pouvoir les différencier dans des ensembles au travers des mots. Il faut comprendre que le sens change par le changement de temps, que la conjugaison est à apprendre et à retenir intelligemment, pour tout au mois distinguer le présent du futur et du passé par les temps. La variation de sens par les modes est également importante pour comprendre le sens : il y a intérêt à distinguer les temps des actions certaines de l'indicatif des temps exprimant l'incertitude des modes subjonctif et conditionnel. Les nuances entre les actions à valeur d'accompli et à valeur d'inaccompli sont également à saisir.
En plus de la conjugaison, il y a beaucoup à apprendre entre les différences de valeurs sémantiques qu'apportent les changements de temps et de mode et leur impact sur le sens des phrases et ce, dans toutes les langues. Aux temps et modes, il est important d'ajouter les relations logiques de temps, de cause et de conséquence, d'opposition, de condition, de comparaison, de but. Il faut également connaitre à la perfection le système des déterminants et des pronoms et dans la communication orale, c'est important pour des échanges fructueux moyennant des messages clairs et susceptibles de faire réagir positivement.
Pour que l'écoute soit bien adaptée il faut être attentif au ton qui peut être celui de la courtoisie, de la moquerie, de l'injonction, de l'arrogance pour pouvoir répliquer en conséquence. Quand on prend la parole, il faut éviter de montrer le manque de confiance en soi, d'être excessif, d'imposer ses idées, de parler plus qu'écouter, de considérer qu'il faut se saisir avec art, d'écouter avant de parler. Mais pour une meilleure prise de parole, il faut avoir acquis un certain nombre de mots : verbes, noms, adjectifs, pronoms, mots crochets (prépositions, conjonctions, locutions conjonctives), modalisateurs (adverbes, les temps des verbes).
Ce sont là des matériaux dont on se sert des phrases de la prise de parole. Le vocabulaire de base, on l'acquiert par des lectures personnelles et par un apprentissage par centre d'intérêt dans un établissement d'enseignement. Il faut une dizaine d'année de travail sérieux pour acquérir une langue et pouvoir la parler aisément.
Pour arriver au stade de l'écrit
L'apprentissage de l'écrit est lié à celui de la parole, en effet, l'un complète l'autre et il n'y a pas d'écrit sans la parole. On n'écrit pas une langue qu'on ne parle pas. L'écrit exige un travail de construction avec beaucoup de rigueur et de talent. En somme l'écrit est la phase de convergence de tous les apprentissages. Conformément à l'adage « Les paroles s'en vont, les écrits restent », on a tendance à parler plus librement même en faisant des maladresses d'expression, mais on écrit avec le maximum d'application de peur d'être mal jugé.
L'écrit est variable, cela va de la lettre personnelle qu'on envoie à un ami ou un parent , émaillée de fautes de négligence et sont pleines de répétitions à l'œuvre littéraire en passant par la lettre administrative, le mémoire de fin de stage ou de fin de cycle. Réellement il n'écrit plus de lettres, le portable fait bien l'affaire aujourd'hui. Quant à la lettre de motivation ou une demande d'emploi, on charge quelqu'un qui a la plume facile pour l'écrire.
Quant aux mémoires de fin d'études, on ne peut guère se prononcer, il faut les voir de plus près pour en juger. Il reste les œuvres littéraires qui sont composées dans un langage relevé. Celui qui compose des poèmes écrit du mieux qu'il peut pour améliorer son style. Il en est de même du romancier qui doit travailler le fond et la forme de chaque livre s'il veut avoir du succès et un public de lecteurs.
L'initiation à l'écrit commence tôt, on apprend à connaitre la polysémie, la synonymie, l'homonymie, la paronymie. Il faut commencer à lire régulièrement dès l'enfance pour retenir le maximum de mots. Apprendre les règles de syntaxe ne suffit pas pour construire des phrases, il faut posséder un vocabulaire de base qui réponde aux besoins d'expression de tous les thèmes possibles.


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