La zaouïa (Timâmarth) de Tamokra ou de Sidi Yahia El Aidli est un des hauts lieux de savoir privilégié à Bejaïa, il constitue ce Mausolée renforcé de l'institut qu'on lui connaît depuis tout le temps, mais il fut également ce vivier pour nationalistes comme il en existe tant sur cette terre bénite. Placée sous la responsabilité et bons soins du maître Tahar Aït- Aït. La zaouïa (Ecole coranique) de Tamokra a été fondée au 15e siècle par le saint soufi sidi Yahia El Aidli. Celle-ci a toujours été un haut lieu de savoir qui a formé des générations d'érudits et de savants dans les différents domaines des sciences et particulièrement celui des sciences religieuses, de la grammaire, de l'astrologie... Elle restera opérante jusqu'à ce jour et, connaît une affluence régulière d'apprenants venant de différentes régions du pays. Un renouvellement de ses infrastructures et embellissement de tous les sites qui constituent son environnement qui a toujours suscité visites et engouement et détentes est un chantier en cours qui reçoit régulièrement des apports financiers de l'état. La zaouïa reçoit des rentes régulières de sa station balnéaire aux grandes vertus thérapeutiques située à 11 kilomètres. Celui-ci reste davantage un lieu de visites pour habitués en quêtes de thérapies, bien que ces rentes financières demeurent dérisoires, en dépit de sa grande fréquentation. D'autres apports lui viennent également de ses lieux qui constituent ce riche patrimoine à savoir ses deux mosquées, son ancienne zaouïa et le mausolée du cheikh, mai encore une fois ces rentes demeurent en deçà des besoins de l'institut assurant en permanence l'enseignement et pension de 300 étudiants qu'elle accueille sans discontinue, un nombre qui sera réduit à 250 dans le nouvel établissement. Les travaux de cet institut à la grande réputation depuis le 9e siècle qui fût le retraite des ulémas (savants) ont été renfloués que de fois. La dernière en date par le wali sortant M. Hattab en 2017 qui a accordé une enveloppe de 5 milliards de centimes, loin d'être suffisante, une enveloppe à même de finaliser les ouvrages lui a été attribuée par M. Mezhoud dans sa récente visite du mois de juin en cour. Lors de cette visite le wali par intérim a honoré le maître et moudjahid Tahar Aït-Aït aujourd'hui âgé de 104 ans qui eu égard à son passé et titres révolutionnaire, restera également une éminence dans le domaine de la spiritualité, un domaine pour lequel il a voué toute sa vie . Rappelons que cette zaouïa reçoit régulièrement des visites de hautes responsables et dignitaires en de multiples l'occasion de fêtes religieuses et nationales, nous en citerons Saïd Chibane, Tahar Bouzgoub, Abdelhafid Amokrane, Mohamed Chérif Gaher... Et bien d'autres qui ont honoré cet édifice de référence de leurs visites, qui fût également nous le disions un fort pourvoyeur de révolutionnaire dont nombreux en furent des martyres.