«40 têtes bovines sont touchées par le virus de la fièvre aphteuse au niveau de certaines wilayas», a annoncé hier le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi. En marge de l'Assemblée générale de la Chambre nationale de l'Agriculture, le ministre a fait état de l'application des lois en vigueur en la matière pour freiner l'extension de ce virus vers d'autres régions. «Nous nous employons actuellement à contenir et traiter la situation en toute responsabilité», a ajouté le ministre. S'agissant des mesures préventives prises pour éviter le phénomène de putréfaction de la viande, le ministre a affirmé que le secteur ne saurait assurer l'éradication de ce phénomène mais prendra toutes les mesures nécessaires pour éviter aux citoyens des pertes durant cette fête religieuse. M. Bouazgui a relevé que son département avait initié des campagnes de sensibilisation à l'adresse des éleveurs pour contrôler la qualité des aliments fournis au bétail, outre la mise de vétérinaires à la disposition des éleveurs et des vendeurs. A une question concernant l'éventuelle importation de bétail pour l'Aïd, le ministre a rappelé qu'il n'était pas de coutume d'importer du bétail pour cette fête religieuse, la quantité disponible au niveau local étant suffisante pour pallier à la demande des citoyens. Il a ajouté, à ce titre, que les prix seront soumis aux règles du marché, exprimant son souhait les voir à la portée des citoyens. Pour ce qui est de l'organisation des marchés, le ministre a demandé aux walis d'affecter des marchés et des espaces au profit des vendeurs pour faciliter les opérations de contrôle, assurant que les services du ministère de l'Agriculture seront présents à travers la désignation de vétérinaires pour contrôler le bétail au niveau des marchés. Entre autre, le ministre a souligné que depuis l'an 2000, le secteur de l'agriculture connaît des mutations très positives marquées par des acquis résultant de la sage politique menée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ainsi le ministre a fait savoir que 3000 milliards de dinars ont été mobilisés depuis 2000 pour concrétiser les programmes nationaux du développement agricole au profit des agriculteurs et producteurs et pour assurer la disponibilité des ressources hydriques nécessaires au développement du secteur, soulignant que le secteur assure 70 % des besoins du pays en produits agricoles. M. Bouazgui a insisté, lors de cette réunion, sur la nécessité de valoriser les Chambres agricoles qui contribuent d'avantage au développement du secteur agricole. Ainsi, Le ministre a souligné l'importance du secteur des forêts et du développement rural, d'une part, et de celui de la pêche et de l'aquaculture, d'autre part, pour le secteur agricole et leur rôle dans la relance de l'économie nationale. Enfin, le ministre a fait savoir que les assises nationales de l'agriculture ont réunit près de 7000 participants dont des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, opérateurs économiques, investisseurs et porteurs de projets, ainsi que les représentants des différents secteurs et organismes (finances, ressources en eau, industrie et mines, commerce, banques, assurances, centres de recherches et partenaires sociaux) ainsi que des organisations patronales et institutions internationales.