Une situation de blocage au niveau de l'APC du chef-lieu semble perdurer, à la grande déception de la population locale, en attente d'un dénouement de la crise, pour permettre à cette cellule de base du développement de se consacrer à ses missions de service public, de promouvoir les potentialités de la cité et de prendre en charge les préoccupations et attentes citoyennes. Depuis pratiquement l'installation de cette instance, aucune action digne de ce nom n'a été engagée. Au contraire, on assiste à un bras de fer entre le président et la majorité des élus et l'administration. Pas moins de 30 membres sur les 43, viennent de signer une pétition pour la destitution du maire, et ce, pour divers griefs. Il est reproché au premier magistrat de la ville le travail fractionnel, le manque de concertation et l'absence d'écoute des citoyens. Bref, une situation des plus problématiques paralysant le fonctionnement de la commune. Trois mises en demeure ont été signifiées au président pour tenir une assemblée générale, notamment l'adoption du budget supplémentaire. Selon quelques indiscrétions, on pense au recours du pouvoir de substitution pour lancer du moins les projets en souffrance et tenter d'assurer la pérennité du service public. Un communiqué de l'APW, rendu public à l'occasion de la tenue de la récente session, appelle les élus de la commune à faire preuve de responsabilité et interpelle la tutelle à se pencher sur le traitement de ce problème. Un arrêté du wali conformément aux dispositions du code de l'APC a été signé conférant justement l'attribution du chef de l'exécutif communal au chef de daira, ainsi ces décisions ont été prises pour le bon déroulement et le fonctionnement du service public. Déjà plus de sept mois que la commune du chef-lieu est livrée à elle-même sous le regard impuissant et interrogatif du commun des citoyens, qui observe avec regret et amertume cet état de fait aux répercussions certaines sur son cadre de vie. Un état de fait qui dévalorise l'effort d'équipement fourni au gré de l'initiation d'un programme national d'investissement et de modernisation. La ville de Sidi Bel Abbès semble avoir abandonné la course après avoir pourtant jeté les fondements d'un développement durable à travers la réalisation d'imposantes infrastructures socio-éducatives, administratives, culturelles et sportives et la réception, notamment d'un moyen de transport moderne, le tramway, ayant reconfiguré son paysage et attribué une dimension à son statut. La cité de la Mekkerra a pris un essor considérable aujourd'hui, afin de retenir une attention particulière, nécessitant un effort singulier pour la maintenance et l'entretien des structures et installations réceptionnées et exiger à propos une implication des élus locaux sommés au contraire de se solidariser autour de l'intérêt général et de faire preuve d'initiatives à même de promouvoir la ville. Sidi Bel Abbès semble immobilisée après des années de dynamisme…. Le choix en question De l'avis du commun des observateurs, le choix des candidats qui se sont présentés lors des élections locales n'est point approprié pour assister à des situations confuses, pénalisant les collectivités et freinant surtout leur développement. Des situations davantage accentuées et rendues ingérables par le manque de suivi de la tutelle et aucune implication citoyenne. Il va sans dire que les partis politiques sont souvent mis à l'index pour leur sélection jugée peu rationnelle pour obéir à des considérations irrationnelles. Et comment ne pas adhérer à une telle tendance et conforter une telle impression au vu des énormes potentialités humaines existantes pour mener à bien la gestion et participer à la création de la richesse ? Pour une ville considérée comme un pôle universitaire, avec ses facultés dans la gestion économique entre autres, l'opportunité était offerte pour placer des personnes en mesure d'apporter cette touche organisationnelle et ce savoir faire pour une meilleure exploitation des capacités existantes et une rentabilité dans l'action d'édification. Rien ne fut de tout cela pour maintenir un ordre presque établi et persévérer dans la voie partisane au détriment bien évidement de la collectivité et des intérêts de la population. Pour le cas du chef-lieu, la situation reste totalement différente dans la mesure où le maire a, au départ, affiché une hostilité et s'est opposé à la tutelle et à aux élus, ne partageant aucunement ses préoccupations et ses motivations. Conflit d'intérêt ou saute d'humeur, la problématique reste profonde. Une véritable énigme…