Pour le nouveau wali, M. Baiche Hamid qui a profité de la Journée nationale de la presse en cette journée du 22 octobre pour se rendre à la maison de la presse'Bakhti Benaouda', et ce pour s'enquérir de visu dans ce qui se trame dans cette auguste corporation, livrée aux quatre vents, et ce depuis presque quatre années. Pour rappel, c'est la première fois, et ce, depuis plus de quatre années pour que le nouveau wali, récemment installé a «jugé utile» pour examiner et entendre les doléances des quelques journalistes accrédités à la wilaya de Mascara. Profitant de cette cérémonie des plus inhabituelles, vu la marginalisation éhontée et fomentée par les deux derniers commis de l'Etat, où les problèmes que rencontrent les professionnels de la communication s'en trouveront décuplés puisque à la faiblesse dramatique des moyens s'ajouteront des brimades, des exactions et des menaces constitutives d'atteintes graves à la liberté de la presse, d'expression et des violations flagrantes des lois de la République dans la wilaya de Mascara. Dans cette incroyable facette des uns et des autres et dont la presse dérange énormement, on trouve dans un premier plan le protocole du wali actuel, qui malheureusement perdure depuis plus de quatre années dans le sillage des affaires et autres amalgames contre des journalistes «accrédités». Nous avons pour souvenance, qu'en 2014 à l'occasion de la Journée mondiale de la presse «4 mai, dont on a fait les frais, et ce, à quelques mètres de l'ancien wali, M.Affani, où des insultes et autres menaces par l'indélicat protocole, un ancien agent de sécurité qui continue de souffler le froid et le chaud, et ce, dans une totale impunité, le tout enveloppé dans une sorte d'une véritable garde prétorienne. Pour ne pas rentrer dans les détails qui fâchent, et nonobstant ces faites et derives, il est important que le nouveau wali procède ou plutôt revoie sa copie à un tri pour séparer le bon grain de l'ivraie dans ce qui se passe dans cette entourage des plus hallucinants. Ce n'est pas la première cuvée, de ce protocole pas comme les autres, où la presse libre et indépendante est devenue pour certains énergumènes un terreau d'une société mal en point, une société désemparée malade. Car, au-delà de l'habituelle violence physique -- limite condamnable à ne pas franchir -- comment expliquer la recrudescence et la banalisation d'une nouvelle forme de violence apparue assez récemment et devenue monnaie courante dans nos échanges et interactions sociales au quotidien : obscénités, insultes, blasphèmes, injures... ? Sans rentrer dans les détails qui fâchent qui se font à l'insu du premier responsable de la wilaya. Il est inconcevable d'insulter des journalistes ! Enfin, on se demande comment sont traités les simples citoyens et autres villageois de la part de la garde prétorienne, véritable énergumène individu, qui ne fait de différence entre les serviettes et les torchons ? C'est honteux d'arriver à ce point la devant le regard médusé du wali ! A notre sens, il y a urgence à réformer le monde du travail et celui de l'éducation, ces deux grands secteurs co-organisés avec l'Etat. Si on ne réforme pas, on fait du dysfonctionnement un mode de fonctionnement. Et ça marche d'autant mieux que tout va mal. Pour conclure, la wilaya de Mascara a vu ces derniers temps un véritable déclin dans le mauvais sens de la chose publique, et ça saute aux yeux, vu que l''appareil administratif doit être indépendant, neutre et plus proche des administrés. Il doit être animé par des acteurs ayant des compétences pour une gestion rationnelle des ressources, dont le but est d'aboutir à un développement intégral pour une véritable paix sociale. A quand ce gouvernement va-t-il s'attaquer sur un pouvoir fondé sur la propagande, la corruption, la bureaucratie et le gaspillage. Pour conclure, y aurait- il un changement à la tête de la wilaya, et ce, pour le prou qui fait le choix de consacrer à la vie publique un peu plus que le raisonnable ? Enfin, cette Journée nationale de la presse, nous a permis de constater, ou plutôt de voir de visu la face cachée de l'avance exprimée du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika dans son message présidentiel, qui est loin de la réalité sur le terrain dans la wilaya de Mascara, où des caporaux de service font et défont les lois de la République.