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Sale temps pour les sans domicile fixe
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 12 - 2018

L'Etat n'a ménagé aucun effort pour venir en aide aux personnes démunies. Malheureusement, les années passent et repassent pour les sans-abris sans que des solutions adéquates ne soient trouvées pour cette catégorie de personnes. Durant ces dernières quarante-huit heures, des habitants du chef-lieu de wilaya de Khenchela ont pris attache avec nous pour signaler la situation désastreuse de cette catégorie de personnes.
Les personnes n'ayant pas de foyer devraient être prises en charge pendant la période hivernale. Des hébergement d'urgence devraient être ouverts pour accueillir cette catégorie de personnes, mais en vain. Seuls les services de police interviennent durant la nuit pour évacuer ces malheureux vers un lieu d'hébergement dit Dar Merkiche. Ce lieu qui appartient à un citoyen est dépourvu du minimum d'hygiène et ne peut en aucun cas servir pour les hébergement d'urgence. La majorité des locataires de ce lieu sont des malades mentaux qui sont livrés à eux mêmes. Au levée du jour, les personnes évacuées se retrouvent dans la rue. Elles dorment dans des cartons, mangent sur les trottoirs et font leurs besoins à l'air libre. Hommes, femmes et enfants habitent la rue à la clémence du temps et affrontent des bandes de malfaiteurs. En une seule expression, ces personnes vivent dans la misère la plus extrême.
«Est-il normal que nous habitions la rue alors que les lois de la République nous donnent le droit à un logement ?», a déclaré à la presse une femme assise sur un carton. Cette femme et plusieurs autres à ses côtés ont expliqué que la loi en vigueur leur donne le droit de bénéficier d'un logement et d'un travail mais en vain. «Indépendamment de la loi et du droit du citoyen, nous devrions être en principe pris en charge, ne serait-ce qu'à titre humanitaire»,ont-elles martelé. A écouter ces malheureuses raconter leurs déboires, nous ne pouvons qualifier cet état de fait que de misère extrême. Sinon comment peut-on expliquer que des femmes et des enfants sont délaissés, abandonnés sans l'aide de personne. Quelle justification peut-on recevoir lorsque des êtres humains dorment dans des cartons à la belle étoile alors que la température affiche -2° ? En plus de la vague de froid et des chutes de neige, ces femmes et enfants demeurent la cible des voyous et des malfaiteurs.
Plusieurs femmes ont été violées par des inconnus qui profitent de leurs malheurs et de leur exclusion sociale. Même des SDF souffrant de troubles psychologiques n'ont pas échappés aux agressions physiques et sexuelles perpétrées par des individus sans loi et ni foi. Ces êtres humains qui habitent la rue n'affrontent pas seulement les dangers atmosphériques mais également le danger des groupes de malfaiteurs. Lorsque nous constatons que des femmes malades-mentales SDF sont enceintes, nous restons bouchée-bée et nous ne pouvons faire aucun commentaire à ce sujet. A-t-on exagéré si nous disions que le fait de ne pas porter secours à ces personnes en difficulté pourrait être considéré comme une atteinte aux droits de l'homme ?
A-t-on exagéré également si toutefois nous disions que les lois internationales considèrent la non-prise en charge de ces individus comme étant une non-assistance à personne en danger ? Plusieurs questions méritent d'être posées à ce sujet, à savoir que font les services sociaux et les commis de l'état et pourquoi sont-ils payés alors ? Où sont passés les membres du conseil communal et de l'Assemblée populaire de wilaya et pour quel but ont-ils été élus ? Où sont les responsables du Croissant-Rouge ? Quelle est la mission des organisations caritatives et des associations humanitaires et pour quel but ont-elles étaient fondées? Quelles que soient les réponses, la prise en charge de ces pauvres est obligatoire car ils sont algériens à part entière et ont le droit de vivre dans la dignité.


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