En dépit des grands moyens dont elle dispose, l'APC d'Aïn Rahma reste sujette à une léthargie handicapante qui l'empêche d'opérer un quelconque changement tant attendu. Avec un budget dépassant les 100 milliards de centimes, le staff dirigeant à la tête de l'APC n'a pas pu le temps de 5 mois d'exercice «démarrer» et le commun des citoyens demeure éminemment sceptique quant à la capacité de son APC de se démarquer par rapport aux Assemblées communales qui se sont succédé. Faute d'initiatives et de projets structurants à même d'asseoir un développement local, l'APC susmentionnée patauge éternellement dans le bricolage, un bricolage qui semble avoir de beaux jours devant lui. Preuve en est les rares opérations entreprises jusqu'à ce jour limitées au colmatage des nids-de-poule à l'aide d'un bitume qui laisse à désirer ou encore l'interminable opération de remplacement des lampes grillées au niveau du réseau de l'éclairage public qui fait, d'ailleurs, cruellement défaut dans certains quartiers. A part ces «ouvrages», les élus locaux n'ont pas encore brillé par une gestion innovante et futuriste des affaires de la municipalité et l'esprit d'initiative est, hélas, le grand absent. Ce ne sont sûrement pas les routinières réunions de cette APC qui prouveraient le contraire. Selon les observateurs très au fait de la gestion de la collectivité ; les 5 mois de mandature demeurent, hélas, une précieuse perte de temps, mais également d'énergie et de budget dans le palmarès d'une ville de 100 000 habitants qui rétrograde à grands pas. Pour de nombreux citoyens, la situation est au point mort. Et pour cause, le piètre visage qu'offre tous les quartiers de la ville de et sa périphérie a atteint, selon l'avis de bon nombre de citoyens, le seuil de l'intolérable. En effet, de nombreux dépotoirs poussent comme des champignons dans plusieurs endroits de la cité et prennent du volume et de l'ampleur d'année en année. Ces monticules d'immondices sauvages qui «décorent» tous les coins de la ville ne sont que le reflet de la négligence de l'APC qui éprouve toutes les peines du monde à gérer ce phénomène depuis son installation et les habitants sont depuis lors confrontés à des tonnes d'ordures qui s'accumulent de jour en jour, dégageant des odeurs désagréables dans chaque recoin de la ville. De plus quelques citoyens mettent le feu aux ordures dans leurs quartiers, croyant bien faire, ce qui augmente les dégâts matériels (poubelles publiques endommagés) et sanitaire (fumée dégagée). Le constat est là : Aïn Rahma croule sous les ordures. Aucun quartier n'est épargné. Le centre-ville principalement mais aussi les quartiers n'échappent pas à la règle. C'est le même décor qui prévaut. Des amoncellements de détritus autour de bennes déglinguées où de poubelles éventrées, odeurs nauséabondes causant un attroupement de différents insectes (mouches, moustiques, cafards), environnement pollué, déchets répandus sur les trottoirs... le paysage qu'offre la localité à certains endroits est tout simplement désolant.