Le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou, le colonel Harkati Rachid est revenu hier, sur l'affaire de le petite Nihal Si Mohand, disparue puis retrouvée morte, à Ouacifs, au sud-est du chef-lieu de la wilaya, quinze jours après sa disparition, en août 2016. «L'enquête judiciaire menée par nos services a été achevée», a-t-il indiqué. S'exprimant lors d'un point de presse consacré à la présentation du bilan d'activité de ses unités durant l'année 2018, le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale dans la wilaya de Tizi Ouzou a affirmé que les conclusions de l'enquête ont été transmises aux autorités judiciaires. «L'enquête sur l'affaire de la petite Nihal est achevée et le dossier transmis à la justice. La suite à donner à cette enquête est du ressort de l'autorité judiciaire», a-t-il dit. En 2017, plus précisément au mois de mai, le premier responsable de cette institution républicaine, avait affirmé que la piste de l'enlèvement suivi d'un assassinat de la petite Nihal a été confirmée par les enquêteurs de l'Institut national de criminologie et de criminalistique de Bouchaoui (Alger). «La piste de la disparition a été définitivement écartée par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale qui travaillent sur cette affaire», avait-il indiqué. Suite aux analyses effectuées dans le cadre de l'enquête et les recherches minutieuses entreprises depuis la découverte des indices et la mort de la fillette confirmée, pour rappel, par le Parquet de Ouacifs, début août dernier 2016. Le même responsable avait, à l'occasion, mis en avant la complexité de l'affaire et les moyens importants déployés par l'Institut national de criminologie et de la criminalistique de Bouchaoui (Alger) pour élucider ce crime qui a plongé toute l'Algérie dans l'émoi et la consternation durant l'été 2016. La petite Nihal Si Mohand, a disparue le 21 juillet 2016 au village Ait Ali, dans la commune d'Ait Toudert (Ouacifs), au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle était en train de jouer avec des enfants du village devant la maison de ses grands-parents maternels. Elle était venue d'Oran, avec ses parents, pour assister à une fête. L'annonce de la mort de l'enfant, quinze jours après sa disparition, a été faite par le procureur de la République près le tribunal de Ouacifs (Tizi Ouzou). «Les expertises effectuées par l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui (Alger), ont confirmé que les ossements retrouvés au village Mechrek d'Aït Toudert, dans la daïra d'Ouacifs, appartenaient à la petite Nihal Si Mohand», avait indiqué Fodhil Takharoubt. Sitôt la plainte déposée par les parents, un plan national a été actionné, avait poursuivi M. Takharoubt qui avait fait état de la mobilisation, dans le cadre de ce plan, des moyens humains et matériels, importants, pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire. Au bout de quelques jours de travail sur le terrain, des indices, dont des ossements, des cheveux et une robe maculée de sang, ont été retrouvés par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation de la Gendarmerie nationale, lesquels ont été acheminé vers l'Institut national de criminalistique et de criminologie INCC de Bouchaoui (Alger), pour analyse.