Les forces du mal ont frappé hier au Sri Lanka faisant au moins 158 morts et plus de 160 blessés. Les auteurs de ces lâches attentats ont visé des hôtels de luxe et des églises où était célébrée la messe de Pâques. La communauté internationale a immédiatement condamné des actes barbares et a exprimé sa solidarité avec les proches des victimes, les autorités et le peuple Si Lankais. Au total, huit explosions ont visé des hôtels de haute gamme et des églises au Sri Lanka ont rapporté des médias présentent sur place. Toujours et selon un premier bilan, trente-cinq étrangers ont également trouvé la mort dans ces attentats. Selon plusieurs témoins, deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo, où au moins 160 personnes ont été blessées, et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale. Une troisième église, située à Batticaloa, dans l'est du pays, a également été prise pour cible. Parmi les hôtels frappés, le Shangri-La Colombo, le Kingsbury Hôtel, le Cinnamon Grand Colomb sont concernés. Les mêmes témoins ont indiqué que dans la ville d'Orugodawatta, un kamikaze s'est fait exploser alors que des policiers menaient une opération de recherches dans son appartement. Un autre terroriste a enclenché sa bombe dans la file de clients de l'hôtel Cinnamon Grand de Colombo qui attendaient de pouvoir entrer pour un buffet de Pâques dans un restaurant de l'établissement. Intervenant quelques minutes après ces attentats le Premier ministre Si Lankais a condamné ces attentats appelant le peuple a resté unis. « Je condamne fortement les attaques lâches sur notre peuple aujourd'hui. J'appelle tous les Sri-Lankais à rester unis et fort en ces temps tragiques », a-t-il écrit sur sa page Twitter. Signalons que le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants. Ce pays a vécu une guerre civile de 1972 à 2009 qui s'est soldée par la mort de 80 à 100 000 morts. La grande institution de l'Islam sunnite, la mosquée Al-Azhar du Caire, condamne «l'attaque terroriste au Sri Lanka». «Je n'arrive pas à imaginer qu'un être humain puisse cibler des personnes paisibles durant leur jour de fête», a commenté le grand imam d'Al-Azhar, le cheikh Ahmed al-Tayeb, via un tweet sur le compte de l'institution. Il est de même pour le pape qui a condamné les attentats et se dit proche de «toutes les victimes d'une si cruelle violence. Avant d'appeler ses concitoyens à "la paix et l'harmonie» et «à ne pas faire justice eux-mêmes», l'archevêque de Colombo a exhorté le gouvernement à «mener une enquête solide et impartiale pour déterminer qui est responsable de cet acte et aussi de les punir sans pitié, car seuls des animaux peuvent se comporter ainsi». L'archevêque de Paris commence cette messe par un message pour les victimes des attentats au Sri Lanka. Plusieurs Présidents et chefs d'état et de gouvernement dont l'Algérie, la France et les Etats unis d'Amérique ont condamné ce lâche attentat. Les présidents de ces pays ont exprimé leur solidarité avec les autorités Sri Lankaises, les proches des victimes et le peuple de ce pays. Le ministre des Affaires étrangères français Jean Yve Le Drain a également condamné cet acte barbare et inhumain. « Je condamne ces actes inqualifiables avec la plus grande fermeté. J'adresse toutes mes condoléances aux proches des victimes et ma solidarité au peuple sri-lankais « , a t-il fait savoir. C'est le mème cas pour la maire de Paris qui a écrit je cite : « J'adresse toutes mes pensées aux Sri-Lankais et aux Chrétiens, confrontés à la folie du terrorisme en ces fêtes de Pâques. Paris est à vos côtés ». Theresa May a dénoncé également des «actes de violence (...) réellement effroyables». «Nous devons nous unir pour faire en sorte que personne ne doive jamais avoir à pratiquer sa foi dans la peur», a souligné la Première ministre britannique, présentant ses «plus sincères condoléances» à «toutes les personnes affectées». Nous avons appris que les autorités Sri Sri-lankaises ont instauré le blocage temporaire des réseaux sociaux. Un moyen d'empêcher la diffusion d'informations incorrectes et fausses liées à la série d'explosions. Les mêmes autorités ont décidé de décréter un couvre feu face à cette menace. Il a pris effet hier à partir de 18h jusqu'a 6h du matin. Une télévision française a donné les circonstances de ces attentats : « dans l'hôtel de luxe Cinnamon Grand à Colombo, un kamikaze a enclenché sa bombe dans la file de clients attendant de pouvoir entrer pour un buffet de Pâques dans un restaurant de l'établissement. «Il est allé au début de la queue et s'est fait sauter. Un manager qui accueillait les clients fait partie de ceux qui ont été tués instantanément», a raconté un employé évoquant «un chaos total». Selon d'autres responsables de l'hôtel, l'homme était un ressortissant sri-lankais qui avait pris une chambre depuis samedi dans l'établissement. Cette explosion s'est produite vers 8h30 locales, à peu près en même temps que deux autres explosions dans des hôtels de luxe situés juste à côté, le Kingsbury et le Shangri-La. Ces attentats ne sont pas une surprise, aucun pays au monde n'est à l'abri Ces attentats criminels ne sont pas une surprise, les forces du mal exploitent toujours des événements ou des fêtes religieuses et aucun pays au monde n'est à l'abri. Comme nous l'avons donné dans nos précédentes éditions, le tout sécuritaire n'est pas l'unique solution pour lutter contre ce terrorisme. Afin de l'éradiquer définitivement, il faudrait lutter contre ce fléau à partir de ces racines. Malheureusement, ce n'est pas encore le cas, l'ensemble des facteurs à l'origine de ces tragédie sont toujours intacts. Il y a des pays qui continuent de financer ces groupes et ces mouvements sans que personnes ne bouge le petit doigt. Plusieurs pays d'Europe ont donné dans certaines stations de télévision sont au services de ces mouvements et trouvent le moyen de faire de l'apologie au terrorisme. Ces chaînes de télévision se cachent derrière la liberté d'expression et le droit d'informer. Lorsque des chaînes de télévision donnent la parole à des chefs terroristes afin d'inciter à la haine et à la violence, je suis désolé, ce n'est pas la liberté d'expression. Il est de même pour plusieurs pays qui continuent de protéger des terroristes qui ont commis des crimes dans leurs pays au nom des droits de l'Homme. Mais de quel droit de l'homme on peut parler si des terroristes trouvent l'hospitalité dans des pays européens alors qu'ils sont recherchés par les autorités de leurs pays. Ces individus ont fait de ces pays des véritables bases arrières et continuent d'inciter à la haine et à la violence. Selon les lois de Genève un réfugié politique n'a pas le droit de régler ses comptes avec les autorités de son pays à partir du pays ou il a trouvé refuge. Malheureusement, ces individus continuent à inciter à la haine et à la violence sans qu'ils ne soient inquiétés. Pour la sécurité de leurs citoyens et afin de ne pas mettre en danger la vie des citoyens des autres, il est temps ces pays changent de politique avec ces individus. Le « carton rouge » devrait être également brandi aux dirigeants des pays qui continuent de protéger ces terroristes. Il est anormal de ne pas faire la différence entre un opposant politique et une personne recherches pour des actes de terrorisme. Dans le cas contraire, ils continueront à apporter aide et assistances à leurs acolytes qui pourraient frapper dans les quatre coins du monde. Nous y reviendrons