Controversée, la réforme de la Ligue des champions prévue par l'UEFA a suscité une vaste vague de contestation des ligues nationales. Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, ne ferme aucune porte. La réforme de la Ligue des champions voulue par l'UEFA ne se fera pas sans son lot de contestation. Face à la perspective d'une C1 façon «ligue fermée», de nombreux dirigeants européens, notamment en France, en Espagne et en Allemagne, ont clamé leur opposition. Une levée de boucliers dont commencent à prendre conscience l'UEFA et son président, Aleksander Ceferin. «Nous ne déciderons rien sans prendre en compte les avis de chacun», a assuré la Confédération européenne vendredi, à l'issue d'une rencontre à Budapest avec les Fédérations européennes sur le projet controversé de nouvelle Ligue des champions, à partir de 2024. «De nombreuses opinions différentes ont été exprimées et nous les intégrerons dans notre réflexion sur cette question», a promis de son côté Ceferin. «Le processus de consultation est en cours et nous attendons avec intérêt de connaître directement les opinions des autres parties prenantes, plutôt que de devoir les rassembler à partir des déclarations des médias», a-t-il ajouté. Le dirigeant de l'UEFA a aussi répété que le projet en discussion ne comprenait pas l'organisation de matches le week-end (sauf pour la finale), ce qui aurait représenté un casus belli pour les Ligues. Présenté par l'UEFA, la semaine dernière, ce projet aboutirait à une nouvelle Ligue des champions quasiment fermée et très favorable aux plus grands clubs, avec 24 équipes sur 32 automatiquement reconduites d'une saison sur l'autre et seulement quatre places accessibles via les compétitions domestiques. Avec quatre poules de huit équipes, il conduirait aussi à une multiplication des matches européens.