Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des microentreprises, Nassim Diafat, a souligné, hier mardi à Alger, la nécessité d'encourager l'esprit de créativité chez les jeunes entrepreneurs dans un environnement propice à l'investissement. «Le développement des microentreprises requiert, outre le financement, l'encouragement de l'esprit d'entreprenariat et la réunion des conditions (environnement, ndlr) propices à l'investissement», a-t-il indiqué. Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la radio algérienne, Nassim Diafat a déclaré que le financement, à lui seul, des microentreprises n'est pas suffisant pour les réussites entrepreneuriales et, partant, la relance de l'économie nationale. Suggérant d'œuvrer à l'évaluation, l'amélioration et l'encouragement de l'esprit d'entreprenariat chez les jeunes.Fin juin dernier, le ministre délégué avait révélé que sur 88.000 microentreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, aux côtés de celles ayant réussi, d'autres sont en difficulté et incapables de rembourser les crédits obtenus mais respectent leurs engagements envers l'agence et l'Etat. «Les microentreprises performantes seront soutenues pour se développer et celles qui conservent leurs outils de production «amortis» et en difficulté seront refinancées et leurs plans de charges seront renforcés et diversifiés», avait-il indiqué, relevant, au passage, que l'Algérie constitue un vaste chantier pour toutes les activités. Il est possible, avait-il fait savoir, de créer plus de 388.000 microentreprises, insistant, à l'occasion, sur la nécessité d'orienter l'investissement, la formation et le financement vers les secteurs demandés. «Les microentreprises en difficulté ayant honoré leurs engagements envers l'Etat ne seront pas abandonnées», avait-il indiqué encore, assurant de l'existence de solutions. Principalement, avait-il poursuivi, la création des coopératives et en s'orientant vers les secteurs jouissant de demande afin de rencontrer le succès. De son côté, le ministre délégué chargé de l'économie, de la connaissance des Starts-up et de l'innovation, Yacine El-Mehdi Oualid, a réitéré la volonté de l'Etat à soutenir les jeunes détenteurs de projets innovants. Rappelant, à l'occasion, la mise en place, bientôt, le Fonds de financement des Starts-up dans le but d'aider les porteurs de projets innovants. «Ces sociétés innovantes sont susceptibles de créer de la valeur ajoutée», a-t-il indiqué.