Le monde entier a dit son admiration pour le Hirak algérien marqué par la «silmya» (pacifique) et le slogan «khaoua-khaoua» (tous frères) ; des marches et des rassemblements pratiquement sans heurts avec la police, malgré les provocations d'intrus infiltrés parmi les manifestants. Le monde entier... sauf le Haut-commissariat aux droits de l'homme des Nations unies qui, à partir de Genève, a vu autre chose et vient de le signifier aux Algériens. Le monde entier a constaté cette prouesse extraordinaire, à l'actif des Algériens dans leur ensemble, sauf le HCDH qui s'est fendu d'un communiqué qui, par son exagération, suscite l'étonnement chez les observateurs qui ont suivi le Hirak, même si les excès de langage chez les «droit de l'hommistes» sont fréquents. Dès les premiers jours du Hirak, en 2019, l'espoir illusoire des manipulateurs de créer des troubles et des heurts avec la police a été détruit par la fraternité entre jeunes manifestants et jeunes policiers. Le Hirak a été marqué par deux magnifiques slogans: «Djeich chaâb khawa-khawa» (l'armée et le peuple sont frères») et «silmiya, silmiya» (pacifique, pacifique), qui ont, dès le début, signifié le refus de toute provocation et qui, de fait, ont empêché que des intrus entraînent le mouvement populaire dans la voie du chaos souhaité par les ennemis de l'Algérie. Le souci permanent de sauvegarder la stabilité du pays motive le comportement des Algériens. Pour ces derniers, la stabilité du pays passe avant tout. C'est la stabilité, assurée par l'alliance Armée-Peuple, qui permet le développement du pays pour garantir à tous une vie digne et décente. Deux ans après le 22 février 2019, c'est dans un pays apaisé que les Algériens veulent poursuivre le chemin qu'il reste à faire. Le 22 février est célébré comme la «Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie», en hommage au peuple et à son armée à l'origine d'un Hirak qui a suscité l'admiration de par le monde et au cours desquelles, et en dépit de son ampleur, pas une goutte de sang n'a été versée. En application des mesures prises par le Président Abdelmadjid Tebboune, 59 détenus (pour des actes liés à l'utilisation des réseaux sociaux ou commis lors de rassemblements) ont été élargis jusqu'au 25 février 2021. Dans le cadre du Hirak, la lutte contre la corruption a soulagé les Algériens qui désespéraient qu'un jour leur justice s'attaque aux intouchables qui, pour s'enrichir, se sont rendus coupables d'actes délictueux qui ont porté atteinte à l'économie et à l'équilibre social du pays. Maintenant, des extrémistes s'obstinent, à partir de l'étranger, à tenter de provoquer des heurts durant les rassemblements et de créer le désordre dont personne ne veut en Algérie. La police prend ses dispositions pour faire face à toute éventualité de trouble à l'ordre public et empêcher la provocation contre les participants aux rassemblements. Le respect des lois de la République, des institutions de l'Etat et du peuple algérien, est une règle fondamentale qui s'impose à tous. Nul n'est au-dessus de la loi. On sait que les marches et rassemblements ont repris parce que les mosquées qui avaient été fermées pour cause de pandémie de Coronavirus, ont été réouvertes. Si ce Hirak 2ème version draine nettement moins de monde par rapport au Hirak d'origine du 22 février 2019, c'est tout simplement parce que la majorité de ceux qui ont constitué le Hirak d'origine, ajoutée à ceux qui n'ont jamais participé à aucune manifestation, et ils sont plus nombreux qu'on le pense, ont décidé de ne pas gêner l'action des pouvoirs publics dans la construction de l'Algérie nouvelle. Les Algériens ne veulent pas suivre des «activistes jusqu'auboutistes», issus de courants identitaires dont certaines fractions sont irréductiblement opposées les unes aux autres, une alliance contre-nature de circonstance qui n'arrive pas à cacher ses contradictions derrière des slogans «fourre-tout». Laisser faire la «printanisation» de l'Algérie? Les Algériens répondent : jamais ! Malgré les tentatives de déstabilisation qui n'ont pas manqué durant de longs mois, alimentées de façon rageuse sur les réseaux sociaux et par certains médias outre-mer animés par des manipulateurs d'opinions qui utilisent les mensonges, l'Etat algérien a prouvé des capacités de résilience insoupçonnées par ses ennemis, dans des conditions rendues plus complexes par l'apparition de l'épidémie de Coronavirus.