Le ministre de l'habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a présidé avant-hier à Alger une rencontre au siège du ministère, lors de laquelle il a ordonné la relance de l'ensemble des projets à l'arrêt dans tout le territoire national. Ont pris par à cette rencontre, les cadres du ministère, les responsables du Groupement d'intérêt économique des OPGI (Office de promotion et de gestion immobilières) et de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) ainsi que des directeurs de wilaya de l'Urbanisme, de l'Architecture et de la Construction et de l'OPGI de Chlef, Bouira, Tizi Ouzou et de Boumerdès, a indiqué un communiqué du ministère publié sur la page Facebook. Selon la même source, le ministre a entamé cette rencontre en évoquant la wilaya de Chlef qui compte 300 Logements publics locatifs (LPL), dont les travaux n'ont pas démarré et 620 autres de type LPL à l'arrêt au niveau des communes d'Ouled Fares, Boukadir, Chettia, Ténès, Dahra, Ain Merane, Taougrite et Beni Haoua. Concernant un projet de 1.370 logements de type LPL en cours de réalisation, le directeur de l'OPGI de Chlef a fait savoir que 850 unités devront être réceptionnées durant l'année 2021. A ce propos, le ministre a insisté sur le respect du délai de 3 mois et demi fixé par les Directeurs locaux de la wilaya de Chlef pour la relance de ces projets, à l'arrêt depuis deux années et demi. La wilaya de Tizi Ouzou compte, elle, 3.846 logements dont les travaux sont suspendus, 393 unités non lancées contre 2.429 en cours de réalisation et 746 achevés mais les travaux d'aménagement se poursuivent. Quant à la wilaya de Boumerdès, elle compte 9.324 LPL, dont 3.041 à l'arrêt, 3.791 en cours de réalisation, 1.692 finis et 300 autres non lancés. Pour ce qui est de la wilaya de Bouira, la même source a fait état de 1.078 LPL à l'arrêt actuellement, alors que 2.890 unités de la même formule sont en cours de réalisation. Le ministre a estimé, dans son intervention «que des projets de 2018 sont encore à l'arrêt», ordonnant la relance de l'ensemble des projets à travers le territoire national. «A l'exception des projets objet de contentieux judiciaire ou ceux relatifs à l'indisponibilité d'assiettes foncières, aucun argument n'est recevable pour le non-démarrage ou la suspension des travaux tant que les enveloppes financières sont disponibles», a-t-il affirmé. Le ministre de l'Habitat a chargé la Directrice de l'Urbanisme, de l'Architecture et de la Construction au ministère du recensement de tous les programmes de logements programmés en 2018 au niveau national et dont les travaux n'ont pas démarrés faute de terrain, et ce, à l'effet de prendre les mesures adéquates, conclut la même source.