En octobre dernier, et lors d'une rencontre avec les médias locaux, le président de la République, et ministre de la Défense, Abdelmadjid Tebboune, avait juré et averti à la fois le Makhzen d'une guerre longue et infinie si ce dernier attaque en premier. Asphyxié par les punitions qui lui sont infligées par Alger, le Makhzen cherche à provoquer une guerre courte (comme celle d'Israël contre le Hamas ou le Hezbollah) pour sortir de son isolement politique, économique et stratégique dictés par Alger. Tout indique que le Maroc cherche à provoquer une courte guerre contre l'Algérie sur les territoires sahraouis, pour sortir de son isolement et son encerclement infligés par l'Algérie. Le crime de guerre commis contre nos trois compatriotes sur l'axe Ouargla-Nouakchott est un cas de figure flagrant de ce plan marocain. Provoquer une guerre de quelques jours contre l'Algérie, une aubaine pour le Maroc car il s'agit de la seule issue pour sortir de son isolement régional, économique, stratégique, politique, commerciale. Faire une guerre express contre l'Algérie, malgré le grand déséquilibre militaire compte tenue de la surpuissance de l'Algérie dans ce domaine, et de loin, toutefois pour le Makhzen il s'agit de la dernière voie pour sortir de son isolement total. Ainsi, les actions hostiles, les démarches dangereuses et les agressions irréfutables commises par le Makhzen contre l'Algérie se sont déchaînées depuis que le Maroc a normalisé ses relations diplomatiques et stratégiques avec Israël en décembre 2020. Un vieux partenaire sioniste estimé par le Makhzen comme le seul sauveur d'un Royaume en voie d'un effondrement impitoyable. La première grosse provocation marocaine contre l'Algérie remonte au 13 juillet 2021, lors d'une réunion du Mouvement des non-alignés à New York, l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, avait fait passer une note dans laquelle le Makhzen appelle les pays participants à encourager l'indépendance du peuple de la région de Kabylie, tout en affichant et exprimant son total soutien aux terroristes du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK). Une démarche qualifiée de « dangereuse et irresponsable «, a condamné le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Et durant le même mois, le Maroc a été démasqué et accusé dans une grosse affaire d'espionnage contre 6.000 Algériens, dont de hauts responsables politiques et militaires, des chefs du renseignement, des ministres, des diplomates, des journalistes. Le Makhzen a pu espionner des milliers d'Algériens via un puissant logiciel de fabrication israélienne, pour une campagne massive d'espionnage, c'est ce qu'a démontré le scandale « Pegasus «. Les provocations marocaines ne s'arrêtaient pas là puisque un mois après, soit en août 2021, ce mauvais voisin est impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le Nord du pays tuant une centaine d'Algériens, tout comme il est impliqué dans l'assassinat du jeune Smaïl, ignoblement tué par des membres appartenant au mouvement terroriste du MAK, dirigé par le chef terroriste Ferhat Mehenni. Les provocations marocaines ont dépassé toutes les limites et atteints leur paroxysme lorsque trois camionneurs algériens, des commerçants faisant la liaison commerciale Ouargla-Nouakchott, furent lâchement assassinés, le 1er novembre dernier, suite à des tirs de missiles venant d'un drone appartenant aux forces de l'armée colonialiste marocaine. Et en guise de ces provocations diaboliques, l'Algérie a intelligemment traité les provocations du Makhzen. Alger a annoncé une série de punitions économiques, stratégiques et géopolitiques envers le Maroc pour ses provocations dangereuses et criminelles, elle a rompue ses relations diplomatiques en août 2021, puis un mois après l'espace aérien algérien est fermé pour l'aviation marocaine, civile comme militaire, avant de couper le gaz au Maroc durant le 1er novembre passé et enfin, la nouvelle punition algérienne pour le Maroc annoncée avant-hier, celle de la création d'une force sécuritaire algéro-mauritanienne sous forme d'une Commission sécuritaire conjointe pour sécuriser les frontières et protéger les commerçants, les voyageurs et les citoyens des deux pays contre les agissements criminels de l'armée colonialiste marocaine.