En Algérie, ils sont plus de 6,7 millions de personnes à avoir reçu les deux doses de vaccin anti-Covid 19, et 7,5 millions ayant reçu seulement la première, d'après les chiffres communiqués, hier, par le Professeur Riyad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l'évolution de l'épidémie Covid-19 en Algérie. «Les chiffres enregistrés quotidiennement confirment que le variant Omicron a un taux de propagation et d'infection plus rapide que le variant Delta de 70%, expliquant qu'il a été prouvé que ce variant a une capacité importante à pénétrer dans le système respiratoire», a fait savoir, hier, le Professeur Mahyaoui lors de son passage à l'émission «L'invité de la rédaction», sur les ondes de la Radio algérienne de la Chaîne lll. Néanmoins, il a estimé que «bien que les chiffres enregistrés quotidiennement soient inquiétants, les symptômes provoqués par le variant Omicron sont légers par rapport au variant Delta, mais cela ne signifie pas que les mesures sanitaires ne doivent pas être respectées». Par ailleurs, il a précisé que ce sont les personnes non vaccinées qui ont contracté cette mutation. Ainsi, le professeur Mahyaoui a appelé les citoyens à respecter les mesures préventives et à se faire vacciner, comme seule solution pour limiter les infections par le Coronavirus De son côté, le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr Kamel Sanhadji, a indiqué, ce dimanche, lors de son passage à la Radio chaîne I, que l'infection par Omicron n'est actuellement pas dangereuse car l'immunité acquise après l'infection par Omicron protège contre le variant Delta et d'autres. Il a qualifié d'urgente la situation épidémiologique en Algérie, notant que le variant Delta est le virus dominant, mais que la propagation rapide d'Omicron a compliqué les choses. Par ailleurs, il a affirmé que le non-respect des mesures de protection contre le virus est la principale raison ayant conduit à la situation. A cet effet, il a appelé à la nécessité de renforcer les opérations de vaccination pour atteindre le plus grand nombre de citoyens, et pour renforcer l'immunité collective et vaincre cette épidémie, surtout avec la hausse des contaminations au nouveau variant Omicron, tout en confirmant que la seule arme est la vaccination. Pour ce qui est des établissements scolaires ayant enregistré une hausse fulgurante des contaminations, le Pr Senhadji a estimé qu'il faut un diagnostic et une série d'analyses pour identifier le variant et le taux d'Omicron et Delta chez les enfants.