Le Directeur du Développement agricole et rural dans les zones arides et semi-arides au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Messaoud Bendridi a affirmé, hier mardi à Alger, que les produits de consommation, notamment, les céréales, le blé, dur et tendre, et la poudre de lait sont disponibles en abondance, faisant savoir que le processus d'approvisionnement s'effectue de manière régulière et périodique. « Afin d'assurer l'approvisionnement en matières agricoles de large consommation pendant le mois sacré, le ministère a pris des mesures volontaristes chaque année », a-t-il indiqué. Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, Messaoud Bendridi a rassuré sur l'abondance de la matière première pour ces deux produits, le blé dur et le blé tendre, fourni, en quantités suffisantes, au niveau des 411 minoteries pour la farine et 145 pour la semoule. « Nous sommes assurés de la disponibilité de la matière première pour ces deux produits et que l'opération d'approvisionnement se déroule de manière régulière », a-t-il dit. Mettant l'accent sur l'abondance du stock stratégique de l'Etat en quantités suffisantes, l'invité de la Chaîne I de la Radio nationale a fait savoir qu'il n'y a aucune crainte de pénurie. Annonçant, à l'occasion, la création de 162 points de vente de légumineuses sèches au niveau national, au cours de ce mois sacré, afin, a-t-il indiqué encore, de rapprocher le produit du consommateur. Pour ce qui est de la disponibilité du lait en sachet, le Directeur du Développement agricole et rural dans les zones arides et semi-arides au ministère de l'Agriculture et du Développement rural a fait remarquer que pas moins de 119 laiteries, dont 15 appartiennent au groupe « Giplait » et 104 sont des laiteries privées, à l'échelle nationale, sont approvisionnées de manière régulière. « La quantité de lait cru collectée est estimée à 60 millions de litres par mois », a observé Messaoud Bendridi. Faisant remarquer que la pénurie de cette denrée est due à la chaîne de distribution et à la culture de consommation. Evoquant les cultures stratégiques et l'agro-alimentaire, notamment dans les céréalicultures et semences, les cultures sucrières et oléagineuses, le Directeur du Développement agricole et rural dans les zones arides et semi-arides au ministère de l'Agriculture et du Développement rural a rappelé la volonté de la tutelle de lancer d'importants investissements. Mettant en avant la volonté de créer des pôles agricoles destinés à l'agriculture intensive dans le Sud, pour assurer la sécurité alimentaire et réduire la facture des importations, lesquelles devraient être renforcées par des activités agro-alimentaires de transformation et de conservation afin de créer des emplois pour la population juvénile de ces régions. Mais aussi l'encouragement au développement des cultures stratégiques, notamment la filière céréaliculture qui vise à optimiser, augmenter et sécuriser le niveau de la production céréalière ainsi qu'à assurer l'autosuffisance alimentaire et réduire la facture de l'importation. Au mois de février dernier, le Directeur de l'organisation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commerce, Ahmed Mokrani a assuré de la disponibilité en grandes quantités des produits alimentaires de large consommation durant le mois de Ramadhan, ce qui permettra d'éviter toute perturbation dans l'approvisionnement des marchés en ce mois sacré. « Une commission interministérielle œuvre actuellement à garantir la disponibilité en quantités suffisantes et à des prix raisonnables de tous les produits de consommation, durant le mois sacré du Ramadhan », a-t-il indiqué. Selon le bilan de cette commission, d'importants stocks des produits alimentaires de base sont disponibles en quantités suffisantes jusqu'au mois de juin prochain, ce qui permettra un approvisionnement confortable du marché durant le mois sacré, a-t-il poursuivi. « Les quantités actuellement disponibles de poudre de lait au niveau de l'Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) s'élèvent à 105.000 tonnes. Les stocks de blé dur s'élèvent à 9.412.604 quintaux contre 21.159.224 quintaux pour le blé tendre », a-t-il relevé.