L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de donner l'alerte générale sur le danger que peut représenter le nouveau virus, la variole du singe, sur la sécurité sanitaire mondiale. Le nombre de cas confirmés de la variole du singe a atteint les 92 dans le monde ou on s'attend à ce que de nouveaux cas de ce récent virus soient identifiés dans tous les pays. En Algérie, toutes les mesures sont prises pour identifier d'éventuels cas de la variole du singe qui peuvent êtres détectés au niveau des aéroports et ports du pays. Les frontières maritimes, aériennes et terrestres doivent être mis sous haute surveillance. Désormais, l'importation des animaux et les voyages internationaux seront effectués sous haute surveillance au niveau des aéroports et ports du pays car, la variole du singe, cette maladie rare causée par une infection par le virus, dont sa transmission se produit lorsqu'une personne entre en contact avec le virus provenant d'un animal (singe, écureuil ou souris), d'un être humain ou de matériaux contaminés par le virus, est réapparu dans de nombreux pays et ne cesse d'augmenter chaque jour. L'Algérie, à l'instar de nombreux pays, a pris toutes les mesures nécessaires pour faire face à la nouvelle menace de l'année, la variole du singe, où les entrées et sorties du pays sont désormais sous haute surveillance sécuritaire et sanitaire. Pour sa part, l'Institut Pasteur d'Alger (IPA) n'a pas tardé pour donner l'alerte sur le danger que peut représenter la variole du singe sur la sécurité sanitaire des citoyens. Avant-hier, un communiqué de l'IPA a été rendu public, à travers lequel elle a appelé les citoyens à prendre des mesures sanitaires nécessaires, presque similaires à celles mobilisées durant la pandémie de la Covid-19. Appelant à la prévention générale, l'Institut Pasteur a indiqué que «tout comme pour le Coronavirus, les gestes barrières peuvent être utiles : port du masque dans les lieux fermés peuplés, lavage des mains, distanciation sociale et autres. Maintenez au minimum une distance d'un mètre avec les autres personnes, surtout si elles toussent, éternuent ou présentent de la fièvre, et éviter tout contact avec les animaux susceptibles d'héberger le virus (notamment les animaux malades ou retrouvés morts dans les régions où le « Monkeypox » est présent) ; Eviter tout contact avec des matériaux, comme la litière, qui ont été en contact avec un animal malade», lit-on dans ledit communiqué. Par ailleurs, un premier cas a été confirmé le 7 mai 2022 en Europe chez un individu revenu en Angleterre depuis le Nigeria, a souligné l'Institut Pasteur. Aussi, les autorités sanitaires du Royaume-Uni ont notifié neuf cas confirmés de la variole du singe chez des personnes n'ayant pas voyagé dans une zone habituellement à risque (Afrique du Centre ou de l'Ouest), selon l'Institut Pasteur. Ces cas mettent en évidence un virus «Monkeypox» appartenant au variant d'Afrique de l'Ouest. D'autre part, cinq cas de la variole du singe, «Monkeypox», ont été confirmés le 13 mai 2022 au Portugal et 15 cas suspects supplémentaires sont en cours d'investigation. En Espagne, ce sont en totalité 30 cas qui ont été déclarés au 20 mai 2022. Les autorités sanitaires de ce pays ont également indiqué que 18 autres cas suspects sont en cours d'investigation en Espagne : 15 dans la région de Madrid, 2 aux îles Canaries et 1 en Andalousie. En Italie, ce sont 3 cas qui ont été officiellement déclarés le vendredi 20 mai 2022 dont 30 cas contacts seraient actuellement suspectés. D'autres cas ont été signalés en Suède, aux Etats-Unis et au Canada. Sofiane Abi