Les travaux de la manifestation scientifique «Semaine de la traduction», organisée par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Oran (Crasc) en partenariat avec le Haut conseil de la langue arabe (HCLA), ont été lancés avant hier dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la traduction. A l'ouverture de cet événement, le directeur du Crasc, Amar Manaa, a situé l'importance de la traduction en tant que «lien rassembleur» entre les civilisations et les cultures, soulignant que «la traduction permet d'établir de multiples réseaux de langues pour transférer la science, les connaissances et les arts, rapprocher les visions et les idées et soutenir le dialogue des civilisations». Il a indiqué que l'importance de la traduction dans les sciences et les connaissances a permis à la traduction de se frayer une place dans diverses institutions académiques, notant qu'au vu de cette importance, une unité de recherche sur la traduction et la terminologie a été créée au niveau du Crasc. Une des ses tâches étant de traduire la production scientifique et culturelle nationale des langues arabe, amazighe et française vers d'autres. Pour sa part, le président du HCLA, Salah Belaïd, a affirmé, par visioconférence, que la traduction était importante dans la mesure où c'est le «courrier des langues» c'est-à-dire qu'elle est une des portes de la culture, de l'ouverture et de l'intégration, et un moyen de dialogue entre les civilisations. M. Belaïd a appelé les intéressés par la traduction à coopérer avec le Conseil qu'il préside afin de développer la langue arabe, soulignant «qu'un bon développement ne peut être atteint qu'en s'ouvrant sur des expériences de traduction réussies et en investissant dans la traduction automatique utilisant l'intelligence artificielle, les logiciels et les applications de traduction». Pour sa part, la directrice de l'unité de recherche sur la traduction et la terminologie au Crasc, Keltouma Akis, a indiqué que la célébration de la Journée mondiale de la traduction, le 30 septembre de chaque année, approuvée par l'Assemblée générale des Nations unies en 2017, est une reconnaissance des efforts déployés par les traducteurs pour transmettre les connaissances et les sciences dans différentes langues.n