Hier et dans une salle comble, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, est revenu sur le récent sommet des pays membres des BRICS, durant lequel le nom de l'Algérie n'a pas été retenu pour faire figure parmi ce groupe multipolaire, un refus qui, selon le chef de la diplomatie algérienne, représente une autre raison pour l'Algérie pour poursuivre ses efforts, son élan économique et sa grande marche vers le développement, «et tout viendra dans son temps», promet Attaf. Abordant le sujet des pays de BRICS et le récent refus de la candidature de l'Algérie par les pays membres pour son adhésion à leur nouveau club, voire la future force multipolaire annoncée, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, est resté positif en affichant, lors de la conférence de presse qu'il a animé hier à Alger, une grande détermination, loin d'un flanchement déiplomatique, pour l'avenir de l'Algérie parmi ce groupe multipolaire. Au siège du Centre international des conférences (CIC) «Abdelatif-Rahal», à Alger, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé, que «l'Algérie qui défend le principe de la multipolarité dans les relations internationales et le rétablissement de la coopération multilatérale, poursuivra à défendre ces choix avec ses alliés du groupe des BRICS dans d'autres cadres. Il y a des choses essentielles et secondaires, et l'essentiel pour l'Algérie est de garder les relations historiques qu'elle partage avec ses pays amis, voire alliés de très longue date », a rappelé Ahmed Attaf. Répondant à une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis des conclusions du 15e sommet des pays de BRICS tenu récemment à Johannesburg en Afrique du Sud, la réponse du ministre, lors de son intervention à la conférence de presse, a été impulsive, il dira : « Les relations entre l'Algérie et les pays qui appartiennent aujourd'hui à BRICS datent depuis la récupartion de l'Algérie de son indépendance et de sa souveraineté, sur le plan extérieur, ce sont des pays amis, voire des alliés de longue date avec lesquels nous entretenions, avant même les BRICS, une coordination concernant nos questions politiques étrangères », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. « L'Algérie a de tout temps plaidé en faveur de la multipolarité dans les relations internationales, des rapports équitables, la sécurité internationale et le rétablissement de la coopération multilatérale», a plaidé Attaf. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que ces choix et ces principes « sont au cœur de la politique étrangère de l'Algérie, et Alger tient à défendre ses choix avec les mêmes alliés dans d'autres cadres comme le Conseil de sécurité de l'ONU, le groupe des 77 et le mouvement des non-alignés, le groupe économique de Shangai et à travers la participation et la contribution d'un montant d'un milliard et demi de dollars à la Nouvelle Banque de Développement, la banque des BRICS », a soutenu Attaf, soulignant que ces « objectifs sont toujours de mise », assure-t-il.