Hollywood tout proche d'un «happy end» titre Le Soir en Belgique. «Après 146 jours de grève», le New York Times note que «La Writers Guild of America a obtenu l'essentiel de ce qu'elle voulait. Mais une grande partie d'Hollywood reste fermée». Le Wall Street Journal explique pourquoi : « La WGA est encore en train de finaliser le protocole d'accord avec la coalition qui représente les studios et les streamers de cinéma et de télévision ». En Suisse, Le Temps se fait l'écho de la position du syndicat « personne ne doit reprendre le travail tant que la Guilde ne l'a pas expressément autorisé. Nous sommes toujours en grève jusqu'à ce moment-là ». Message reçu par les « 11 000 membres du syndicat » observe le Washington Post. Selon le Times à Londres, « L'accord doit être approuvé par le conseil d'administration et les membres de la guilde avant la fin officielle de la grève ». Un accord dont on ignore les détails « hormis sa durée : trois ans » nous apprend le Japan Times. Le Washington Post cite la WGA qui parle d'un accord « exceptionnel » qui prévoit « des gains et des protections significatives pour les scénaristes ». Le South China Morning Post rappelle quelques-unes des revendications des grévistes, qui laissent présager du contenu de l'accord : « meilleure rémunération, personnel minimum dans les salles d'écriture et un réel encadrement de l'utilisation de l'intelligence artificielle ». Mais comme le souligne O'Globo au Brésil, « Même si la grève des scénaristes prend fin, il n'en est pas de même pour celle des acteurs ». Car ce sont bien deux grèves, et non pas une qui paralysent Hollywood ? « Du jamais vu depuis 1960 » rappelle le Wall Street Journal pour qui, « une résolution de la grève des scénaristes pourrait justement ouvrir la porte à un accord avec la Screen Actors Guild, le syndicat des artistes interprètes en grève depuis la mi-juillet ». Pour le quotidien, « la résolution des deux grèves pourrait sauver au moins une partie de la saison télévisée ». La presse internationale constate d'ailleurs les dégâts de ces mois sans travail... Le coût économique devrait « avoisiner les 5 milliards de dollars » rappelle le South China Morning Post. Le quotidien hongkongais pour qui « les manifestations ont pris des allures de lutte des classes ». Le journal de lister les professions touchées par la grève : « caméramans, menuisiers, assistants de production, traiteurs, fleuristes, fournisseurs de costumes et autres petites entreprises qui soutiennent la production cinématographique et télévisuelle ». Face aux conséquences désastreuses pour l'économie du cinéma américain, El Pais constate que les grands patrons de studios ont dû s'impliquer directement dans les négociations. « Bob Iger, de Disney, David Zaslav de Warner Bros ou encore Ted Sarandos pour Netflix se sont rendus dans les bureaux de l'Alliance des producteurs de cinéma et de télévision » pour accélérer les négociations. Elles devaient s'achever nous apprend le quotidien espagnol « avant les vacances de Yom Kippour qui ont débuté ce dimanche soir ». Et c'était loin d'être gagné constate le South China Morning Post selon qui « Les dirigeants ont parfois attisé les tensions. Le directeur général de Disney, Bob Iger, qui vient tout juste de prolonger son contrat qui lui offre une prime annuelle équivalente à cinq fois son salaire de base, a critiqué les scénaristes et les acteurs en grève, qualifiant leurs revendications de « tout simplement pas réalistes ». Il a donc depuis assoupli sa position...