L'Assemblée populaire nationale (APN) a repris hier mardi ses travaux en séance plénière consacrée au vote du projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique, et du projet de loi sur l'activité audiovisuelle, en plus du vote de la proposition de loi organique modifiant et complétant la loi 18-15 relative aux lois de Finances, modifiée et complétée. Le projet de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique avait été présenté, il y a une semaine, par le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab devant les députés de l'APN. Dans sa présentation, le ministre de la Communication a expliqué que ce projet de loi intervient en application des instructions du Président Abdelmadjid Tebboune et en concrétisation de ses engagements notamment ceux liés au secteur. Son principal objectif est de «doter le secteur d'un système juridique solide, permettant aux journalistes d'exercer confortablement leur métier et aux citoyens d'accéder à l'information crédible, au service du pays», a souligné le ministre. «Le projet de loi vise à pallier les lacunes ayant précédemment entaché les législations relatives aux médias en vue de mettre en place un cadre juridique à l'exercice médiatique», a ajouté Mohamed Laâgab, relevant que «le projet définit une série de termes, d'instances et d'individus habilités à exercer l'activité de la presse écrite et la presse électronique, ainsi que les conditions y afférentes». Il a évoqué, dans ce sens, les principaux points contenus dans le texte du projet concernant «le système de déclaration auquel est soumise la presse écrite et électronique, dans le sens où un dossier doit être soumis à l'autorité compétente, répondant aux conditions énoncées, tout en veillant à lever les obstacles bureaucratiques», ainsi que «l'obligation pour la presse électronique de se conformer à la domiciliation algérienne (.dz)». Le texte du projet de loi, qui vise également à «renforcer la pensée démocratique et pluraliste, et ce, à la lumière des évolutions technologiques que connaît le monde, tout en tenant compte de la réalité du secteur, repose sur le principe du droit à l'information, tant le droit du citoyen à accéder à l'information que le droit du journaliste à la présenter, dans le respect des religions et en évitant la propagation du discours de haine et d'autres aspects stipulés par la Constitution algérienne», a poursuivi le ministre. Pour Mohamed Laâgab il faut parvenir à une loi globale et solide au service du secteur, à même de garantir la qualité des services médiatiques et renforcer le professionnalisme dans la pratique médiatique.