Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé, avant-hier, le véto américain à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, affirmant que «chaque jour la Déclaration des droits humains est violée» dans ce territoire, cible des agressions sionistes. «Depuis le 7 octobre, le Conseil de sécurité est devenu un conseil de protection et de défense » de l'entité sioniste, a dénoncé le chef de l'Etat turc à l'occasion du 75e anniversaire de la déclaration des droits humains. Le projet de résolution, préparé par le secrétaire général, Antonio Guterres, a été rejeté par la seule voix des Etats-Unis qui s'y opposaient, une abstention (le Raoyaume-Uni) et treize voix pour. « Est-ce ça, la justice ? » a lancé Recep Tayyip Erdogan qui a répété une nouvelle fois que « le monde est plus grand que cinq ». « Chaque jour la Déclaration des droits humains est violée à Ghaza », a-t-il continué. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi vendredi, à voter, pour la deuxième fois, une résolution en faveur d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza pour des raisons humanitaires, après que les Etats-Unis ont utilisé leur droit de veto.