Depuis le lancement de l'opération militaire génocidaire menée par l'Etat nazi israélien contre les Palestiniens, il ne se passe pas une semaine sans que les autorités françaises décrètent de nouvelles mesures restrictives contre les citoyens français pro-palestiniens. Comme si ces derniers étaient des éléments armés affiliés au Hamas, édictent une énième disposition de protection en faveur d'une partie de la population française de confession juive, comme si elle était directement impliquée dans les massacres génocidaires commis par Tsahal. Comme si la guerre israélo-palestinienne était d'essence confessionnelle. Or, pour l'écrasante majorité des citoyens français anticolonialistes, la question palestinienne revêt fondamentalement une dimension coloniale et non religieuse. Une entité, affublée du nom d'Israël, dont les occupants se définissent de confession juive, colonise une population arabe, le peuple palestinien. Aussi, ces citoyens français, au nom de principes éminemment humains et moraux, combattent des colons désignés sous le nom d'«Israéliens», en se contrefichant totalement de leur confession religieuse juive. C'est un combat radicalement politique antisioniste, et non un combat moyenâgeux religieux anti-judaïque, comme voudraient le faire croire les sionistes, notamment de France. Aussi les citoyens français, de toutes obédiences politiques et religieuses, qui manifestent chaque semaine pour dénoncer le génocide des Palestiniens, se mobilisent contre l'Etat d'Israël génocidaire, le régime fasciste coupable de crime contre l'humanité. Le gouvernement Macron, comme une majorité de la population française de confession juive, reprenant à leur compte la tendancieuse argumentation de l'Etat sioniste israélien, pour discréditer les militants antisionistes, qualifient leur combat d'antisémite. Cette arme idéologique de destruction massive brandie par les sionistes pour verrouiller tout débat, censurer et anathématiser tout militant antisioniste. En faisant sien le narratif de l'entité sioniste, en apportant son soutien inconditionnel au régime fasciste de Netanyahou, notamment en pourchassant et condamnant les militants et manifestants pro-palestiniens, le gouvernement Macron avoue implicitement sa complicité dans les crimes de génocide commis contre les Palestiniens par les Israéliens. Pareillement, les citoyens français de confession juive, en reprenant à leur compte l'argumentaire d'intimidation sioniste, l'idéologique arme de l'antisémitisme, en affichant ouvertement leur soutien indéfectible à un Etat étranger, Israël, accusé pourtant par les instances internationales de crimes contre l'humanité, ils se rendent complices de cet Etat génocidaire. Aujourd'hui, en toute logique, si on devait adopter le raisonnement religieux ou mesquinement politicien tricolore, à l'ère de l'inauguration du génocide des Palestiniens majoritairement de confession musulmane, commis par des Israéliens de confession juive, s'il y a une population française à protéger de la folie génocidaire sioniste fanatique, de potentiels attentats terroristes israéliens, c'est bien la population française musulmane. S'il y'a des lieux et institutions à protéger, ce sont les sites de la communauté musulmane, les mosquées, les écoles confessionnelles islamiques, les quartiers à dominante population musulmane. Cependant, le gouvernement Macron protège plutôt les complices des criminels de guerre génocidaire israéliens. Par ce soutien indéfectible apporté aux génocidaires israéliens et leurs apologistes sionistes français, le gouvernement français avoue sa complicité et sa culpabilité avec l'Etat génocidaire israélien. De même, si la population française de confession juive veut se prémunir contre les répercussions de la guerre génocidaire menée en Palestine occupée, se préserver de toute incrimination et condamnation, il lui suffit de condamner solennellement l'Etat d'Israël, le gouvernement fasciste israélien qui mène une guerre d'extermination contre le peuple palestinien. Au lieu de cela, elle fait tout le contraire. Plus israélienne que les Israéliens, elle se range massivement et publiquement derrière l'Etat génocidaire d'Israël. De ce fait, elle participe à l'enlisement et à l'importation du conflit en France. Pire, elle favorise la réactivation de l'antisémitisme, cette maladie anti-judaïque occidentale d'essence chrétienne. Devant l'exacerbation et l'intensification de la guerre génocidaire menée par Tsahal contre les populations civiles palestiniennes, dont le dernier carnage a été commis lors de la distribution de l'aide humanitaire aux affamés de Gaza, Gérard Darmanin vient, de nouveau, de se fendre d'une énième circulaire, non pas pour exiger la protection des populations de Gaza menacées de famine et d'extermination, mais pour ordonner aux policiers de renforcer la protection de la communauté juive de France. La protéger de qui ? De la population française musulmane ? Cela revient à considérer, par préjugés racistes et stéréotypes anti-arabes, les Français de confession musulmane comme de potentiels terroristes et antisémites notoires. Pour quel motif protéger uniquement ces Français juifs ? Pour leur appartenance religieuse ou pour leur massif et indéfectible soutien apporté à l'Etat nazi d'Israël ? Pour la seconde raison bien évidemment. Jamais l'actualité et les événements tragiques historiques n'avaient pesé autant sur la conscience des populations mondiales, dévoilé la pusillanimité et la lâcheté des gouvernants de la majorité des Etats et, surtout, révélé le véritable visage hideux et belliciste des dirigeants français, des élites culturelles et intellectuelles françaises, des sionistes français. Comme le notait un commentateur dans le journal Le Figaro de ce samedi 2 février : «Y a-t-il vraiment des gens en France qui supportent les crimes de guerre d'Israël ? Dans ce cas, on doit absolument envoyer la facture de leur protection à Israël, vu que c'est eux qui commettent des crimes contre l'humanité qui sont bien documentés par tout le monde depuis des décennies – le pays est carrément poursuivi à la CJI. Pourquoi le contribuable français devrait être mis à contribution dans ces dépenses qui ne le concernent pas ?»