A Washington, son effigie a été la proie des flammes incandescentes de la colère, aux abords d'un Congrès qui s'est gravement déshonoré en l'accueillant comme le héros qu'il n'est pas, sous une salve d'applaudissements.Sur la façade du luxueux hôtel The Watergate, où sa présence a fait scandale, la projection d'un texte en forme d'avis de recherche «Wanted Arrest Netanyahou » a illuminé la nuit américaine pour mieux éclairer les esprits sur le monstre de cruauté ultra-sioniste qu'il est. Il n'y a guère que dans les centres névralgiques des puissances occidentales, d'une rive à l'autre de l'Atlantique, que Benyamin Netanyahou, le Premier ministre de l'Etat génocidaire israélien, est salué, acclamé, ovationné, sur le tapis rouge sang que l'on déroule sous ses pieds. Un tapis sur lequel le boucher de Gaza avance d'autant plus en conquérant qu'à chacun de ses pas, il peut, en toute impunité, réduire un peu plus en miettes le droit humanitaire international. Fort heureusement, notre vaste monde s'étend bien au-delà de l'Occident cynique et belliqueux, complice de l'un des plus effroyables génocides contemporains. Ainsi, au Pakistan, c'est sous la lumière crue de la barbarie de ses crimes de guerre contre la population de Gaza qu'apparaît, dans toute sa laideur, le « Terroriste » Netanyahou. Le gouvernement pakistanais a, en effet, officiellement décidé de désigner le Premier ministre israélien comme « Terroriste », la seule appellation qui lui convient, tout en appelant instamment la communauté internationale à lui emboîter le pas. Il a également exigé qu'il soit traduit en justice. « Netanyahu est un terroriste et un auteur de crimes de guerre », a déclaré Rana Sanaullah, conseiller du Premier ministre Shehbaz Sharif (photo ci-dessous) pour les Affaires politiques et publiques. Ce n'est assurément pas à Islamabad que le boucher de Gaza se verra affubler du surnom « Bibi », contrairement à Paris, où l'oligarque Macron ne rate jamais une occasion de le faire publiquement, avec des marques d'affection indignes.n