Bitter l'un des douars de la commune de Mellakou, un patelin connu pour ses richesses, l'élevage, l'agriculture et autres créneaux est loin des regards des autorités locales. Malgré les différentes requêtes, reportage rien ne bouge et les habitants continuent à vivre le calvaire en été et en hiver. Quant aux scolarisés habitués à faire le parcours du combattant, ni ramassage scolaire, ni repas servi. Aujourd'hui les habitants réclament le revêtement d'une piste de 3 km qui les mènera à la communauté de Bitter. Les habitants de ce patelin situé dans la commune de Mellakou, au nombre de 45 familles rurales, se plaignent d'un isolement quasi complet, en raison de la dégradation de la route principale et seule débouchée de leur village, pour le monde extérieur, ce qui leur a causé de grandes souffrances, qui se sont prolongées pendant des décennies, sans intervention des parties concernées, malgré les promesses des autorités locales, que ce soit en été avec de la poussière ou en hiver avec de la boue et des flaques d'eau. Dès qu'il pleut, la population clouée au sol et les chérubins n'arrivent pas a rejoindre les bancs des classes. Selon les représentants des habitants qui ont exprimé à notre rédaction leur grande préoccupation, le village était au courant du projet de préparation de la route depuis plus des décennies. Une région connue par l'agriculture, l'élevage, et la collecte du lait demandent au nouveau au premier responsable de la wilaya, Saïd Khellil d'intervenir pour sortir ce paradis de l'isolement…Lors notre virée sur les lieux, on découvre un paysage magnifique, ses richesses et un retour des villageois à leurs terres qui reste un exemple à suivre mais en vain. Combien coûte un projet pour satisfaire ces familles rurales pour enterrer les anciens moyens de transport et assurer le ramassage aux écoliers dont le pont du oued qui traverse les terres fertiles reste un grand danger pour cette population, loin des regards de la population qui vit depuis lors dans un état de grand isolement et de marginalisation et que, malgré les nombreuses plaintes qu'ils ont déposées auprès de la mairie et la daïra, il n'y a eu aucune des initiatives sérieuses pour rompre l'isolement, à l'exception de quelques opérations superficielles qui n'ont pas répondu aux attentes des habitants, comme la pose d'une couche de gravier et de terre sablonneuse, ou ce qu'on appelle « Tufna » à Mellakou au paradis et au milieu d'un havre de paix, cette communauté continue à respirer la poussière et goûter la boue.