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124 reporters, dont les deux tiers étaient des Palestiniens, assassinés
Génocide à Ghaza
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 02 - 2025

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a rapporté mercredi qu'un nombre sans précédent de journalistes avaient été tués en 2024. Selon son rapport, au moins 124 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie à travers le monde, dont près des deux tiers étaient des Palestiniens tués par Israël durant la guerre contre le Hamas à Ghaza.
Le précédent record remontait à 2007, lorsque 113 journalistes avaient été tués, principalement en Irak. Outre Gaza, plusieurs autres pays ont enregistré des décès de journalistes en 2024, notamment le Soudan, le Pakistan, le Mexique et la Syrie, selon le CPJ, indique-t-on. Il va sans que que c'est une situation alarmante pour la liberté de la presse, Le CPJ définit un journaliste ou un professionnel des médias comme toute personne couvrant l'actualité ou commentant des affaires publiques, quel que soit le support utilisé. Pour figurer dans son rapport, la mort du journaliste doit être directement liée à son activité professionnelle, qu'il s'agisse d'un assassinat ciblé ou d'un décès survenu dans une zone de conflit. Les cas où un journaliste incite à la violence ou participe activement à un conflit armé ne sont pas pris en compte. Le CPJ précise qu'il n'inclut que les cas confirmés, c'est-à-dire ceux pour lesquels des preuves établissent un lien entre la mort du journaliste et son travail. Tous les décès en zones de guerre sont considérés comme confirmés par défaut.
L'ampleur des pertes dans le génocide
Parmi les 124 journalistes tués en 2024, 82 ont perdu la vie dans la bande de Gaza, tandis que trois autres sont morts au Liban, où Israël combat le Hezbollah. Le CPJ affirme que ses enquêtes ont révélé que 10 d'entre eux avaient été délibérément ciblés, et il continue d'examiner une vingtaine d'autres cas pour déterminer s'ils ont été intentionnels. Trente-et-un des journalistes tués à Gaza étaient des pigistes palestiniens qui, selon le CPJ, ont pris le relais après l'effondrement de nombreux médias locaux, informe-t-on. L'armée israélienne, interrogée par CBS News, a déclaré qu'elle « prend toutes les précautions possibles pour limiter les pertes civiles, y compris celles des journalistes et qu'elle ne cible jamais volontairement les professionnels des médias ». Israël a toutefois affirmé que certains des journalistes mentionnés dans le rapport du CPJ étaient également impliqués dans des activités terroristes, en citant plusieurs noms. Ces allégations ont été fermement démenties par des médias comme Al Jazeera. Au-delà du conflit à Gaza, la recrudescence des conflits à l'échelle mondiale a contribué à l'augmentation du nombre de journalistes tués. En 2024, six journalistes ont été tués au Soudan et au Pakistan, cinq au Mexique et quatre en Syrie. Au Myanmar, où les journalistes clandestins sont de plus en plus considérés comme des ennemis de l'Etat, trois reporters ont été tués. L'Irak, qui n'avait plus enregistré de décès de journalistes depuis 2020, en a compté trois. En Haïti, où les gangs revendiquent ouvertement les meurtres de journalistes, deux reporters ont été assassinés. Le CPJ souligne que dans de nombreux pays, les responsables de ces assassinats cherchent à effacer les preuves, à détourner l'attention et à éviter toute responsabilité. Cette impunité met encore plus en danger les journalistes et compromet l'accès à l'information. Partout dans le monde, les journalistes sont confrontés à des menaces constantes : intimidations, censures, arrestations et agressions. Ces pratiques ont été signalées dans des pays comme le Cameroun, la Somalie et l'Afghanistan, L'Algérie où aucun journaliste n'a toutefois été tué en 2024. Dans la guerre opposant l'Ukraine à la Russie, aucun décès de journaliste n'a été enregistré l'an dernier, bien que plusieurs attaques ciblées aient blessé des reporters. Cependant, un journaliste ukrainien arrêté en août 2023 est mort en détention en Russie. « Lorsque ceux qui tuent des journalistes ne sont pas traduits en justice, les conditions deviennent encore plus dangereuses pour la presse », alerte le CPJ. Moins de journalistes signifie moins d'informations pour les citoyens en quête de vérité. Rapporte-t on .


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