En cette période de Ramadhan, le phénomène du marché informel a étalé toutes ses tentacules, de sorte qu'aucune place publique, artère centrale ou trottoir, ne sont épargnés. Mostaganem est devenue un véritable bazar à ciel ouvert, où le piéton se trouve contraint d'emprunter la chaussée. Si, durant l'après-midi, les artères principales du centre-ville sont investies par les vendeurs de pain, de kalb-ellouz et autres victuailles, après la rupture du jeûne c'est un autre phénomène des plus désolants qui s'installe, le plus normalement du monde. Il s'agit des marchands de brochettes, grillades et de sandwichs, qui investissent littéralement l'avenue principale. A une centaine de mètres, en contrebas, aux environs de la clinique Kara, rues, ruelles et autres espaces sont squattés par une déferlante de marchands ambulants, qui exposent leurs marchandises à même le sol. Les responsables et les services de contrôle concernés, par leur mutisme, semblent tolérer ce phénomène, alors que ces vendeurs occasionnels se refugient derrière le chômage et la misère. A quand une véritable prise en charge de ce phénomène ?