Aussi, Mostaganem ressemble à un véritable souk populaire. Il suffit de faire un tour à travers la ville pour constater que l'anarchie et la désorganisation règnent en maître. Au niveau de l'avenue Mohamed Khemisti, une partie du trottoir est littéralement squattée par des restaurateurs. La rue du 1er-Novembre, en plein centre-ville, est squattée par des marchands de brochettes, dans une atmosphère polluée et polluante, alors que les principales places publiques sont devenues de véritables bazars à ciel ouvert. Des dizaines de corbeilles de pain sont exposés à même le sol à proximité du marché couvert, le poisson étalé à l'air libre, dans des conditions hygiéniques déplorables et ce, jusqu'à 19h. En tout état de cause, à Mostaganem, l'hygiène, la salubrité, font largement défaut, une réalité à ne pas occulter.