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Des assur?s fictifs et 150 millions d?tourn?s de la Caisse de la s?curit? sociale Le verdict de l?affaire de la caisse de s?curit? sociale d?El-Harach sera rendu le 17 octobre
La cour suprême à Alger tranchera le 17 octobre prochain dans l'affaire de faux et usage de faux, des assurés fictifs et le détournement de 150 millions de centimes de la Caisse de la sécurité sociale sise à El-Harrach. Le verdict sera rendu après la condamnation en première instance à six ans de prison ferme le 25 mai dernier par le tribunal de Hussein Dey des mis en cause qui ont interjeté appel près la Cour suprême. A noter que l'affaire, impliquant 29 personnes dont des fonctionnaires à la caisse, a été enclenchée en septembre 2006 suite à une plainte déposée par le directeur de ladite institution pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux et complicité de certains employés. La partie plaignante a révélé qu'au cours d'un service de contrôle de routine procédé par l'inspection générale de la caisse, il a été découvert plusieurs dossiers falsifiés permettant à des personnes non couvertes socialement de bénéficier des services des assurances et des remboursements de médicaments grâce à l'intervention d'une manière illégale des mis en cause dont l'auteur principal était une femme nommée Yamina A. qui était chargée de trois services importants au sein de l'entreprise, à savoir la liquidation, le contrôle et le tableau de payement par CCP. L'enquête menée dans les différents services de la caisse a permis de dévoiler des assurés fictifs dont les dossiers ont été introduits illégalement par le réseau de trafiquants et la complicité de quelques employés de la caisse. Il a été, également, découvert que les ordonnances médicales enrichissant les faux dossiers étaient scannées et falsifiées avec un cachet du pharmacien avant d'être remplies de la liste des produits remboursables. Pour rappel, l'expertise a évalué les pertes causées à la caisse par ce trafic à 150 millions de centimes alors que les mis en cause avaient nié, lors de leur interpellation et au cours de l'audience du mois de mai, toutes les accusations qui leur ont été adressées. Le représentant de la Caisse de sécurité sociale, M. Abdelaziz Baba Aïssa, a insisté, quant à lui, sur les accusations en affirmant, également, que Yamina A. avait des antécédents qui ont engendré son exclusion de l'entreprise. Radia Zerrouki