Après un début euphorique, marqué par une ruée vers le champ (Sahel), la région de Béni Ouartilène a déposé son fruit (l'olive) au niveau de diverses huileries que possède la région de Sétif, au nombre de 5 industrielles et 35 semi-industrielles et traditionnelles. Selon M. Nasra responsable de la huilerie de Oued Esbet «la saison oléicole a débuté juste après le Ramadan contrairement aux saisons précédentes par la faiblesse de l'apport du fruit et surtout les fortes précipitations de pluies. Cette saison, la production s'annonce exceptionnelle dans la wilaya de Sétif, nous avons contacté M. Nasra de l'huilerie de Oued Esbet (Guergour), qui nous dira, «Certes la récolte est très bonne cette année, l'huilerie pourra aller jusqu'à 2 000 tonnes d'olives pour une extraction de 20 à 22 litres par quintal. Nous pensons terminer à la mi-mars chose que nous n'avons pas connue depuis longtemps. «D'ailleurs, les huileries tournent à plein régime 24/24 et 7/7. Ce que les fellahs ont dû attendre même aux heures tardives pour avoir leurs butins, il dira : «En janvier, nous avons mis tous le personnel au travail 24/24, y compris des rendez-vous même à minuit, à 5 heures du matin, maintenant que le mouvement commence à ralentir, nous ferons que les heures normales de 6h à 18 h. «Pour ce qui est de la récolte, Nasri dira : «Nous avons des apports en oliviers de toute la région y compris d'El-Eulma, de Bougaâ, Guenzet, Guergour, etc. même de plus loin, notre huilerie est l'une des plus modernes de la région, par son temps, qualité et même l'accueil», chose que nous avons constatée dès notre arrivée sur les lieux. Actuellement, un calme, après que la cueillette est terminée et le fruit déposé au niveau des l'huilerie, c'est une question de quelques jours pour pouvoir récupérer l'huile. Le propriétaire de l'huilerie dira : «Même si la quantité amassée est énorme, elle aurait pu être mieux si les gens s'occupaient de leurs jardins. Ce vieillissement de l'arbre a un peu réduit le rendement». Dans la région de Harbil par exemple, le rendement à l'hectare ne dépasse pas les 12 à 15 litres, malgré cela le bonheur des paysans est satisfaisant craignant une mauvaise récolte comme se fût les dernières années. Les dernières pluies ont un peu affecté les oliviers, les fruits n'ont pu être allés à leur maturité par manque de soleil. Même pour le prix qui reste toujours haut entre 350 à 400 DA le litre. Notre interlocuteur Nasri dira : «les prix sont appliqués selon le coût de l'entretien, les pièces de rechange aux prix exorbitants». Enfin, pour ce qui est du rejet et des déchets et d'hygiène, de grosses sommes sont dépensées pour un meilleur environnement et éviter toute pollution des nappes phréatiques. Pourtant, les déchets en question peuvent être récupérés comme ce fut d'autant pour en faire du savon. Souhaitons que les huileries de la région de Béni Yala sauront respecter cet environnement sachant que les eaux de cette région sont très sollicitées et même appréciées.