L'amendement du code disciplinaire par la FAF est plus que salutaire pour une discipline déshonorée dans son code. Un code bafoué jusqu'à être complètement décodé, voire déboussolé. Voici donc venu le temps de remettre de l'ordre dans la maison avec la mise à mort d'une gabegie s'inscrivant malheureusement dans le temps. Réinstauré un code d'honneur dans le monde du football est certes très difficile par les temps qui courent mais ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais ? Il est vrai aussi que cet honneur manque cruellement dans une discipline devenue proie pour des charognards et des prédateurs sans foi ni loi. A ce rythme, il est certain que le football algérien regagnera du terrain même si ce nouveau code ne s'applique pour l'instant que sur les dépassements des joueurs sur le terrain. Ce code serait parfait s'il s'était élargi aux gradins où la violence est devenue monnaie courante. C'est sur ces gradins et sur la main courante qu'on assiste à des scènes à la limite du supportable. Pourquoi pas prendre des mesures draconiennes contre une équipe dont les supporters sont coupables de dépassements ? En 2008, le club français le FC Metz a été sanctionné par la Ligue française de football à cause d'un supporter qui a proféré des propos racistes contre l'international marocain de Valenciennes, Abdeslam Ouaddou. Et ce même spectateur a été traduit en justice et interdit de stade pour une longue durée. L'actuelle FAF, dont les intentions de redresser le football ne font plus désormais aucun doute, gagnerait à bien cerner le mal pour lui apporter le remède car cette violence empoisonne les stades et les rendent infréquentables. Ce nouveau code aussi salutaire soit-il reste en deçà des espérances des mordus de la balle ronde qui en demandent plus pour sortir cette discipline de sa profonde léthargie. Mais au moins, cette fois-ci, on ose pour peu que cette contre attaque du bureau fédérale ne soit pas contrecarrée par ces mêmes prédateurs.