En marge de l'ouverture des travaux de la réunion du secrétariat national de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), le premier responsable de cette organisation, Tayeb Houari n'est pas allé par quatre chemins en évoquant la lenteur dont fait l'objet l'application de la loi sur le moudjahid et le chahid. Selon lui, il est «inacceptable qu'une loi approuvée et paraphée par le président de la République rencontre des réticence lors de son application dans les différentes administrations algériennes». Cette situation, a-t-il renchéri, «est devenu inacceptable. Du moment que cette loi a été approuvée par le premier magistrat du pays, il ne reste plus de place ni pour les traitements ni pour les efforts politiques». M. Houari ne s'est pas contenté de ces précisions, dans la mesure où il affirmera, par la suite, que la loi sur le moudjahid et le chahid est devenue, depuis les années 1990, «l'une des motions principales de certains partis politiques». C'est pour cette raison, d'ailleurs, qu'il a annoncé la désignation, à l'issue des travaux de la réunion du secrétariat national, de représentants de l'organisation qui discuteront avec le ministre des Moudjahidine l'ensemble des points de la loi pouvant être appliqués. Pour les autres, a-t-il dit, ils essayeront de trouver des solutions qui arrangeront les deux parties. Profitant de l'occasion, le secrétaire générale de l'Onec a émis le vœu de voir la création d'une tripartite entre le gouvernement et les différentes parties concernés par cette fameuse loi, et ce, dans le but de trouver des solutions tangibles aux problèmes de cette frange de la société algérienne. Le premier responsable de l'Onec a, par ailleurs, vivement applaudi le nationalisme dont ont fait preuve les Algériens en réponse à la campagne médiatique égyptienne contre l'Algérie.