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L'arbitre béninois a broyé du noir et a vu... rouge
La CAF et l'Egypte en finale
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 01 - 2010

, La rue a offert un beau spectacle après le match. Personne ne s'y attendait, personne ne pouvait imaginer que le peuple allait manifester sa joie et exprimer son soutien à l'équipe nationale. Personne ne pouvait deviner qu'après le coup de sifflet final par l'homme en noir, toute l'Algérie allait être dans la rue pour une manifestation de joie grandiose. Une belle et magnifique démonstration aux Egyptiens et à leur acolyte arbitre. Cette force, cette manière de faire, ne peut que pousser l'équipe nationale vers des horizons radieux.
La confiance du peuple en est la preuve. Pas de répit, il faut continuer, « ils ont l'Afrique, nous avons le monde», disait le caricaturiste de Nessam Télé.
Alors, pas de quoi rougir, le foot africain restera le foot africain. Son développement n'est pas pour demain. Le travail de coulisse existe, malheureusement encore, dans le foot.
A l'image de l'homme en noir, le Béninois qui s'est démasqué en refusant de serrer la main à Halliche après son expulsion. Grave très grave pour un arbitre… Que fera la CAF face à cette insulte ?
«Il fallait s'y attendre, officiellement le match s'est déjà joué dans les coulisses, le score a été décidé bien avant le match contre la Côte d'Ivoire. L'arbitre a été choisi par la CAF pour brouiller les pistes et répondre aux exigences des Egyptiens. Aucune grande équipe ne pourra battre l'Egypte, aujourd'hui, avec un arbitre de ce type. L'Algérie ira au Mondial, les Egyptiens resterons chez eux, ils se contenteront de regarder ces Verts jouer devant leur télé», s'est exclamé en direct Samir Selimi, consultant de la chaîne de télé Nessma, et ce, après le match en direct «c'est une honte, une honte pour la CAF. En deux mots, la marionnette centrale a bien joué son rôle que la CAF lui a attribué», complète un autre consultant.
Dommage, l'Algérien aura accepté une défaite propre sans entache, mais aucun pays n'accepterait que l'on prenne au piège son équipe… «Nous avons gagné et les Egyptiens le savent, leur victoire n'était que du cinéma. Le vaincu dans cette histoire est bien le foot africain… Regrettable pour la CAF dont son siège est toujours en Egypte, nous le savons depuis fort longtemps, si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain, la CAF qui a un président élu à vie, depuis plus de 22 ans, entretenu par les Pharaons alors… Il ne faut pas chercher des excuses, nous avons été la cible d'un arbitre qui n'a que du noir dans sa cervelle pas une lumière d'intelligence…
C'est bon pour le gouvernement égyptien, il peut préparer ses élections…». Autant de réactions recueillies dans la rue après le match.
Une rue qui renouvelle sa confiance au staff technique et à son équipe nationale. Voilà, la Coupe d'Afrique prise au piège par la CAF. Elle n'avait aucun goût, le Béninois l'a voulu. La presse étrangère réagit : «Tout se déroulait bien, jusqu'à ce que l'arbitre béninois, M. Koffi ne s'en mêle, le match était équilibré, le Béninois, lui, n'aurait jamais dû poursuivre cette CAN après avoir oublié un penalty évident au Gabon face à la Tunisie. Bref, quoi qu'il en soit, M. Koffi était bien là. Et en expulsant de manière très contestable, le défenseur central algérien Halliche en fin de la première mi-temps, il a provoqué la chute de l'Algérie. Mais aussi la colère de Rabah Saadâne et de ses joueurs, qui voyaient le Béninois accorder le penalty à Hosni, qui avait pourtant interrompu sa course d'élan de manière nette».
«Désarmés, les Fennecs, tout près d'égaliser sur un coup-franc de Yebda, ne tenaient pas bien longtemps à dix en deuxième mi-temps. Chaouchi marquait de superbe manière le but du break. Et les cartons continuaient de pleuvoir sur l'Algérie, qui perdait ensuite Belhadj et Chaouchi. Pour la défense de l'arbitre cette fois, deux expulsions qui ne semblaient-elles pas imméritées ?
Mais à neuf puis à huit, cela devenait beaucoup trop complexe pour une équipe d'Algérie qui encaissait deux nouveaux buts en fin de match. Il faut bien admettre que ce sacré M. Koffi, président pour la Coupe du monde (!) n'a pas vraiment aidé les Fennecs».
Ce sont là les premières réactions des spécialistes du foot qui donnent l'Algérie vainqueur pour son honnêteté et conclure : la tricherie revient toujours à son maître.
H. H.
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