, L'appel à la grève lancé samedi dernier par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a été «relativement» suivi à travers le territoire national, a-t-on appris hier auprès du SNTE. «Le taux de participation au mouvement de grève que nous avons décidé samedi est relatif et varie d'une wilaya à autre» a déclaré Daoued Yazid, secrétaire national du SNTE, ajoutant que le suivi du mouvement de protestation était, cependant, relativement élevé dans certaines wilayas, telles que Constantine, M'sila, Chlef, Djelfa et Tissemsilt. «En revanche, nous avons constaté que l'adhésion au mouvement de grève est lente dans d'autres wilayas, notamment à Alger et Souk Ahras», a-t-il dit. Dans certains établissements scolaires d'Alger-Centre, notamment à Sidi M'hamed et Belouizdad, les cours se déroulaient normalement et certains enseignants semblaient indifférents face à ce mouvement de protestation, a-t-on constaté. «Nous avons décidé de ne pas suivre ce mot d'ordre de grève et avons pris en compte les intérêts de nos élèves. Nous ne prenons pas le risque de les entraver d'avantage», a déclaré une enseignante de français à l'école primaire Aïssat Idir. Le directeur du lycée El-Idrissi à Sidi M'hamed, a souligné de son côté que le personnel de son établissement, qui n'adhère pas à ce syndicat, a décidé de ne pas suivre le mot d'ordre de grève. Samedi, le secrétaire général du SNTE, Abdelkrim Boudjenah a indiqué que la rencontre entre le SNTE et le ministère de l'Education nationale, tenue récemment, «n'a pas abouti à des résultats concrets». «Nos revendications relatives au régime indemnitaire, à la retraite anticipée et au statut particulier de l'enseignant n'ont pas été respectées. Nous avons alors décidé de lancer un appel à une grève de quatre jours renouvelables, à partir d'hier. Un accord portant sur la prise en charge des revendications des enseignants a été signé le 24 novembre entre le ministère de l'Education nationale et le Cnapest, l'Unpef et le Snapest, qui ont observé un mouvement de grève de 21 jours, auquel le SNTE ne s'était pas associé.