L'accord devrait faire l'objet d'une déclaration politique de soutien de la part des sept pays de l'Otan, clients du programme, en marge d'une réunion informelle des ministres de la Défense de l'Union européenne mercredi et jeudi en Espagne, a ajouté la source, qui a requis l'anonymat. «La base d'un accord a été trouvée», a-t-elle dit. Le compromis prévoit que les pays clients - la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Luxembourg, l'Espagne et la Turquie - acceptent une augmentation d'environ 10% du prix de chaque appareil, soit une hausse totale de deux milliards d'euros. Ces deux milliards et le reste de l'enveloppe - 1,5 milliard d'euros - pourront être entièrement utilisés pour réduire les pertes du programme et limiter ainsi les provisions qu'EADS entend inscrire dans ses comptes, a poursuivi la source. EADS, la maison mère d'Airbus, négocie depuis plusieurs mois les modalités de partage des surcoûts du programme A400M, plombé par des retards et des dérapages budgétaires. Le groupe aéronautique a déjà passé 2,4 milliards d'euros de «provisions A400M» dans ses comptes. EADS doit présenter ses résultats 2009 le 9 mars. D. S. Lire sur Internet