, Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a fermement rejeté les thèses développées par ceux qui expriment leur scepticisme sur le réchauffement climatique et leurs tentatives pour faire dérailler les négociations sur le climat. En réponse à la polémique suscitée par le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), Ban Ki-moon, a exhorté dans un message à l'adresse des participants de ce forum à ignorer les thèses de ceux qui doutent des dangers du changement climatique. Le GIEC a été accusé de catastrophisme et de sensationnalisme, après notamment avoir reconnu avoir considérablement surestimé la vitesse à laquelle les glaciers de l'Himalaya disparaissent. «Dites au monde que vous considérez unanimement que le changement climatique est un danger évident et actuel, et que vous travaillez pour mettre en œuvre les accords déjà faits et que vous continuez les négociations», a dit M. Ban aux ministres et experts de l'environnement présents, à Bali, pour ce forum organisé par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). La fenêtre d'opportunité pour préserver la faune et la flore de la Terre diminue rapidement, a déploré le secrétaire général, en soulignant la nécessité d'améliorer la gouvernance internationale pour combler l'écart entre les résultats atteints et les objectifs fixés. M. Ban a suggéré aux gouvernements de s'inspirer de la réussite de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal sur la protection de la couche d'ozone. Le succès de ces traités internationaux repose sur la coexistence d'une volonté politique, sur la création d'outils juridiques et sur l'implication d'acteurs publics et privés, a pointé M. Ban. Les problèmes liés à l'environnement ne pourront être réglés sans la mise en place d'un partenariat global solide, a-t-il souligné, invitant les participants «à être audacieux et créatifs pour amener de nouvelles idées».