Le déficit public, lui, s'élève à 7,5 % du PIB, soit un chiffre moins mauvais qu'attendu, mais toutefois bien supérieur à la limite de 3 % imposée par les critères européens du traité de Maastricht. A noter, le déficit des seules administrations locales (Régions, départements, communes...) s'est réduit, passant de 8,7 milliards d'euros en 2008 à 5,6 milliards en 2009. Le déficit de l'Etat s'est creusé, lui, de 62,1 milliards, à 117,6 milliards. Celui de la sécurité sociale explose à 25 milliards (+24,1 milliards). De manière globale, les recettes diminuent de 4,3 % sur l'année, après une hausse de 2,6 % en 2008. Elles sont plombées par la chute des impôts sur le revenu et le patrimoine de 16,6 %, mais surtout par la dégringolade de l'impôt sur les sociétés de 28,6 milliards d'euros. «L'impôt sur les sociétés s'est effondré de moitié, à cause de la baisse des prélèvements en 2009 et du remboursement du trop perçu au titre de 2008», analyse Jean-Christophe Caffet, économiste France chez Natixis. Du coup, même si «les dépenses progressent au même rythme qu'en 2008», soit de +3,8 %, note l'Insee, le déficit s'est creusé, détériorant la situation de la dette. Concernant cette dernière, les trois principaux postes ont contribué à la hausse au quatrième trimestre 2009. Agence Voir sur Internet