Il a décidé, ainsi, de paralyser, mercredi prochain, les lycées au niveau d'une douzaine de wilayas du pays en organisant une journée de protestation. A travers cette action, le Cnapest entend dénoncer la répression que subissent les membres de son conseil national, et les composantes des syndicats autonomes d'une manière générale, mais aussi la ponction sur les salaires des enseignants grévistes affiliés au Cnapest. Des conseils nationaux de wilaya de ce syndicat ont décidé à l'unanimité de faire de la journée du 14 avril prochain, une journée de protestation qui sera ponctuée par des rassemblements devant les directions de l'éducation de wilaya. Les enseignants affiliés au Cnapest comptent faire valoir leurs revendications mais aussi protester contre la situation qui prévaut au sein du secteur de l'éducation, depuis quelques temps, à commencer par la ponction sur leur salaire. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, plusieurs wilayas du pays ont annoncé leur intention d'adhérer à cette protestation préliminaire, avant de se mettre d'accord sur la date du prochain débrayage. Il s'agit des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Sétif, Annaba, Skikda, M'Sila, Alger, Boumerdès, Tlemcen et Mostaganem. Les enseignants au niveau de ces wilayas, dénoncent la ponction sur le salaire, de cinq jours en février et neuf jours en mars, décidée par le ministère de l'Education nationale. Aussi, pour exprimer leur insatisfaction, les conseils nationaux des wilayas concernées par la protestation ont décidé la rétention des notes des examens du deuxième trimestre pour les uns (Constantine) et le boycott des examens pour les autres (Bouira). Ils ont décidé, également, d'organiser des assemblées générales pour discuter des nouvelles perspectives du secteur ainsi que de l'avenir des examens du troisième trimestre. Le débrayage du 14 avril prochain est aussi motivé par la non-satisfaction de la tutelle de leurs revendications relatives aux dossiers du régime indemnitaire, des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. Pour faire avorter les mouvements de protestation entamés par les syndicats autonomes, le ministère de l'Education nationale a opté pour le dépôt de plainte auprès de la justice. C'est, d'ailleurs, pour cela que le Cnapest avait décidé de mettre un terme à la grève du mois de mars.