A Thénia, seule l'artère principale est en bitume, tant la ville a peu survécu au séisme de 2003. Et les habitations touchées n'ont pas encore été restaurées. La station de bus principale continue de créer des bouchons empêchant une circulation routière normale. On y compte une trentaine de bus assurant la desserte vers Rouiba, Réghaïa, Boudouaou et Boumerdès ainsi que les moyens de transport vers les Issers, Si Mustapha, Bordj Ménaïl, Tizi Ouzou ou encore Bouira, d'autres bus finissent de fermer la voie aux véhicules légers et lourds. De plus, la route du marché ou celle des hauteurs de la ville qui lui opposée sont interdites aux automobilistes. Les chauffeurs de bus exercent un véritable diktat et ne se gênent pas pour stationner en double file pour occuper un espace d'arrêt dès qu'un autre bus a fini de faire le plein. Mais comment les responsables n'ont pas pensé à délocaliser cette station de bus un peu plus bas avec l'aménagement d'une aire spécifique dans laquelle les bus pourront allègrement stationner sans pour autant fermer complètement la circulation dans les deux sens. Sachant que Thénia demeure un passage important de l'est vers la capitale, il est temps que les services concernés se penchent sur ce problème. Pour preuve, il a suffi que le lycée situé un peu plus bas devienne un centre d'examen pour les candidats au baccalauréat pour que des élèves et des enseignants soient coincés juste avant cette station. De plus, un barrage de police situé en amont de cette station est constamment gêné et a une visibilité très faible quand il y a un tel embouteillage causé par des bus dont la hauteur et le volume sont une véritable obstruction du champ de vision. Pourquoi ne pas prendre exemple sur les deux aménagements de rond point érigés à l'entrée de la ville qui ont balisé la circulation routière avec l'aménagement d'un arrêt en retrait par rapport à la route ?