Le conseil du régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario juge excessifs et injustes pour les autres actionnaires de la compagnie les paiements que doit recevoir M. Stronach. Le régime affirme également que le projet de Magna établit un mauvais précédent pour les autres entreprises canadiennes comptant une structure à deux paliers du capital social. Le projet de Magna prévoit que M. Stronach cède ses actions à droit de vote multiple, qui lui confèrent le contrôle de la compagnie, en échange de 300 millions de dollars, de neuf millions d'actions ordinaires et du contrôle d'une coentreprise qui développera des composantes pour véhicules électriques. Les actionnaires doivent se prononcer sur la question lors d'un vote prévu le 23 juillet. Teachers et d'autres régimes de retraite opposés à la transaction ont porté cette affaire à l'attention de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario. L'organisme de réglementation a contraint Magna à donner davantage de précisions aux actionnaires et à reporter la tenue du vote.