Ici, nous parlons des croyances ancestrales, ou il n'existe pas en réalité'd'objets inanimés, excepté que la sorcellerie reste une pratique courante. Fait de civilisation, la sorcellerie est une manifestation mentale et sociale dans laquelle, derrière la superstition, repose la parole, le pouvoir, la pénitence, la pauvreté, l'attente et le feu de la mort. Là où l'analphabétisme ajouté à l'ignorance et dans les milieux où l'on parle souvent de ces pratiques animistes et on n'entretient cela dans la mémoire collective, des populations entières de ce siècle ont encore la ferme conviction que les esprits pourraient se réincarner, de jour comme de nuit. C'est pourquoi les plus superstitieux vivent toujours dans l'angoisse d'en rencontrer dans un coin isolé. Ce qui se passe actuellement au Douar Gaidia , relevant de la commune de Maoussa et distant d'environ d'une dizaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya, relève peut-être a notre perception des choses liées à l'étrange où certaines personnes sont des proies faciles. En effet, depuis quelques jours, une famille répondant aux initiales de A. B, composée du père et de ses trois fils, tous mariés et demeurant au lieu -dit douar Gaidia, subissent les foudres du feu, qui a complètement ravagé leur maigres meubles et effets vestimentaires de fortune. L'affaire, relevant peut être du paranormal, a débuté exactement vers la fin du mois de juin dernier, ou le rituel, digne du culte vaudou, a été inauguré par des «jets de pierres», communément appelée «Radjmia», qui se sont abattus sur cette famille. La suite du déroulement de ces faits qui rentrent dans le lexique des mythes et croyances, a vu la famille en question, subir les foudres du feu, qui se propage un peu partout dans le temps et l'espace, et qui a fini en fin de compte, par consumer les maigres effets vestimentaires et autres meubles de fortune de cette malheureuse famille. Des bottes de foins et même une petite réserve de blé n'ont pas échappées aux flammes dévoratrices de cette incroyable affaire, qui a bouleversé les cours de cette commune paisible de Maoussa. Dans ce contexte, il est important de souligner que, les effets de la magie et de la sorcellerie ne se limitant pas simplement a des illusions ou des impressions. La pratique du «Sihr», c'est-à-dire de la sorcellerie constituent au contraire des moyens qui peuvent entraîner un effet réel sur les personnes qu'elles visent. Nonobstant ces supputations, les effets néfastes de la sorcellerie peuvent se manifester au cours de ces pratiques animistes, selon les circonstances en fumée, en feu, excrément et même en un pouvoir de nuire. Le cas de cette famille résidante au Douar Gaidia, dont les enfants et les femmes subissent un véritable traumatisme, sont tombés malades et nécessitent une prise en charge sanitaire et psychologique. Selon des informations recueillies sur place, plusieurs Taleb maîtrisant la sorcellerie ont été appelé à la rescousse dans cette région rurale pour venir en aide à cette famille en chassant les sorcières et exorciser le mauvais œil qui s'est abattu sur ladite famille . Mais en vain. Ce dont nous sommes persuadés, c'est que nos contemporains gardent encore des comportements qui rappellent ceux de leurs ancêtres primitifs sur la manière de considérer les êtres et les choses. Une enquête, a été, paraît–il, ouverte par les éléments de la gendarmerie territorialement compétente pour déterminer avec exactitude les secrets de histoire indéniable qui ressemble a du paranormal.